2006
DOI: 10.7202/031066ar
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

L’arme favorite de l’épicier indépendant : éléments d’une histoire sociale du crédit (Montréal, 1920-1940)

Abstract: Résumé À Montréal, dans la première moitié du 20e siècle, les détaillants indépendants de l'alimentation ont l'habitude de faire crédit à leur clientèle des milieux populaires, en leur permettant d'ouvrir un compte courant, réglé en principe à intervalles réguliers. À cette époque, pour une large part de la population, le revenu familial suffit à peine à couvrir les besoins de base et ne permet pas de faire face aux impondérables. Le crédit qu’accordent les détaillants de quartier donne au budget fam… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...

Citation Types

0
0
0
1

Year Published

2009
2009
2012
2012

Publication Types

Select...
2

Relationship

0
2

Authors

Journals

citations
Cited by 2 publications
(1 citation statement)
references
References 0 publications
0
0
0
1
Order By: Relevance
“…Par exemple, le pécule accumulé par les jeunes était le plus souvent remis, en tout ou en partie, à la mère qui en assurait la gestion (Langlois, 1990 : 107 ;Jean, 1989). Les femmes pouvaient également avoir recours à l'usage du crédit -relativement courant au début du siècle (Taschereau, 1993) -en faisant diverses dépenses à crédit chez l'épicier, le coiffeur, le boucher du quartier ; leur conjoint passait régler la note suivant les jours de paye.…”
unclassified
“…Par exemple, le pécule accumulé par les jeunes était le plus souvent remis, en tout ou en partie, à la mère qui en assurait la gestion (Langlois, 1990 : 107 ;Jean, 1989). Les femmes pouvaient également avoir recours à l'usage du crédit -relativement courant au début du siècle (Taschereau, 1993) -en faisant diverses dépenses à crédit chez l'épicier, le coiffeur, le boucher du quartier ; leur conjoint passait régler la note suivant les jours de paye.…”
unclassified