“…La population qui réside dans les localités petites et plus marginalisées, surtout en périphérie de la ville où il n'y a pas toujours un supermarché19 , s'approvisionne à la fois dans les tianguis relativement bien répartis dans la ville, pour les produits alimentaires frais dont les prix sont attractifs, et, pour les produits alimentaires industrialisés, dans les petits commerces de proximité. Bien que ce soit la population qui réside en périphérie de la ville qui s'approvisionne généralement dans les petites épiceries et moins dans les supermarchés, c'est elle qui finit par payer les prix plus élevés pour les principaux produits de consommation industrialisés(Saucedo, 2003).Enfin,Valette (2017) prouve, à partir d'une enquête sur les pratiques spatiales dans les quartiers populaires périphériques, que les trois quarts des achats alimentaires se font à proximité du logement, dans le quartier ou dans le quartier voisin. Cela rejoint lesLes supermarchés au Mexique et dans la Zone Métropolitaine de Mexico EchoGéo, 60 | 2022proposde Duhau et Giglia (2007 : 87) : la prédominance des chaînes de supermarchés dans les zones à faible pouvoir d'achat ne signifie pas que les canaux de consommation traditionnels sont dépassés ou sont en train de disparaître, mais plutôt que les deux modalités coexistent et répondent à des logiques de proximité, celles du microcommerce de rue sous différentes modalités.…”