“…Cette dernière est inscrite dans une hygiène de vie (dont l'attentionà son alimentation est une autre des mises en pratique), pensée comme nécessaireà la foisà la résistance face aux lourds effets secondaires des traitements età l'allongement de l'espérance de vie (Ferez, et al, 2010). Cette vision biomédicale de la pratique physique, uniquement pensée comme une activité (( douce )) et solitaire, oriente les dispositifs d'offres d'activité physique adaptée destinées aux PVVIH : yoga, gym douce, pratiques aquatiques sont généralement les seuls types d'activités proposés (Ferez & Luauté, 2009, Ferez, Athanasios, & Ruffié, 2010. Mais, pour ce qui est du sens de la pratique sportive pour les PVVIH, les différentes stratégies de gestion du VIH mènentà plusieurs usages possibles de l'APS.Étant donné le désir d'un certain nombre de PVVIH de maintenir une continuité de l'existence associéeà une certaine (( normalité )), on peut envisager un usage du sport visant a résisterà l'identité de (( malade )) : chez les personnes atteintes de déficiences motrices, le sport apparaît parfois comme un puissant moyen de dé-stigmatisation, permettant symboliquement d'échapper au registre du handicap et d'accéderà une certaine normalité (Marcellini, 2005).…”