Increased sensitivity to heat pain after sad mood induction in female patients with major depression

Abstract

Patients suffering from major depressive disorder (MDD) have been shown to exhibit increased thresholds towards experimentally induced thermal pain applied to the skin. In contrast, the induction of sad mood can increase pain perception in healthy controls. Here, we aimed to test the hypothesis that heat pain thresholds are further increased after sad mood induction in depressed patients. Thermal pain thresholds were obtained from 25 female depressed patients and 25 controls before and after sad mood induction applying a modified Velten Mood Induction procedure (MIP). Valence and arousal ratings were obtained using the self-assessment manikin. The Montgomery Depression Rating Scale and the Beck Depression Inventory (BDI) were obtained at baseline from all participants. Pain thresholds at baseline did not significantly differ between groups. Pain thresholds and valence of mood significantly decreased both in patients and controls, while arousal showed an inverse time course between groups. Therefore, our hypothesis could not be confirmed. From these data, we propose that the depressed mood as seen in MDD patients influences pain experience differently as compared to the shorter-lasting mood change after MIP. A differential interaction of both affective states with brain areas of the pain matrix might be assumed. Eventually, the induction of sad mood might mirror the increased number of pain complaints in depressed patients and thus adds to the current concept of adjuvant antidepressant treatment both in depressed patients with pain complaints and in chronic pain patients.

Validation of an air-puff passive-avoidance paradigm for assessment of aversive learning and memory in rat models of chronic pain

“…Clinical and preclinical studies have demonstrated that altered sensitivity to noxious stimuli, or increased incidence and severity of chronic pain, is associated with a large number of disorders of the central nervous system, including depression Dworkin et al, 1995;Klauenberg et al, 2008;Shi et al, 2010a;Shi et al, 2010b;Terhaar et al, 2010), anxiety disorders (Asmundson and Katz, 2009;Finn et al, 2006;Geuze et al, 2007;Ploghaus et al, 2001;Rivat et al, 2010), multiple sclerosis (Kenner et al, 2007;Olechowski et al, 2009;Solaro et al, 2003) and others. Thus, a passive-avoidance paradigm using air-puff in place of noxious foot-shock may also be preferable for assessment of aversive learning and memory in rodent models of these disorders.…”

L’évaluation expérimentale de la douleur dans la dépression majeure

“…Ces seuils étaient diminués dans trois études [4,36,45] et quatre études ont échoué à trouver des différences entre les groupes [19,26,43,47].…”

“…Indépendamment de la mesure de la douleur (seuil de douleur, tolérance à la douleur, douleur subjective, mais pas les seuils de sensation), des signes d'hypoalgésie dans la DM, par rapport aux sujets sains, ont été décrits dans sept études utilisant des stimuli thermiques [3][4][5]13,27,31,42], trois études ont rapporté des signes d'hyperalgésie [19,36,45], alors que cinq études ont échoué à démontrer des différences intergroupes sur certaines réponses [17,26,36,43,47].…”

“…Utilisant des procédures d'induction variées (exemples : images, vidéos, hypnose, etc.) et des méthodes thermiques principalement, ces études ont démon-tré que la provocation d'états de tristesse chez des sujets sains est associée à davantage de douleur perçue, surtout le caractère désagréable de la douleur, et à un moindre degré, l'intensité de la douleur [6,10,30,40,47,52]. Ces résultats suggèrent que les affects négatifs accentueraient la composante émotionnelle de la douleur chez les sujets sains.…”

“…À ce jour, ces études ont produit des résultats inconstants et contradictoires qui ne supportent pas des relations sans équivoque entre la douleur et la dépression, comme le suggèrent les études expérimentales effectuées chez les sujets sains. Bien que la majorité des groupes ait rapporté une élévation des seuils de douleur et de la tolérance à la douleur (hypoalgésie) dans la DM [7,13], certains groupes ont rapporté une absence de différences intergroupes [47,51], alors que d'autres ont montré que les patient(e)s avec la DM ont des seuils de douleur diminués et une tolérance diminuée à la douleur (hyperalgésie), en comparaison avec des sujets sains [19,45]. De telles discordances dans les résultats ont été attribuées à des facteurs potentiellement confondants tels que la modalité de la douleur, les différences homme-femme, les antidépresseurs ou encore des effets de latéralité [12,26,27].…”