Frequency and associations of chronic kidney disease among gout patients from a University Teaching Hospital in Nigeria

Abstract

ObjectivesTo highlight common precipitants and co-morbidities of gout in Nigerians; determine the frequency of chronic kidney disease (CKD) in Nigerian gout patients, as well as identify significant associations of CKD in gout patients.Material and methodsRetrospective cross-sectional study of gout cases seen at the Rheumatology Clinic of the Lagos State University Teaching Hospital over five years from January 2011 to December 2015. Gout was diagnosed using the 1977 American Rheumatism Association (ARA) criteria. Clinical and laboratory data were extracted and examined for the presence of CKD defined using Kidney Disease Improving Global Outcomes (KDIGO) 2012 guidelines as estimated glomerular filtration rate (eGFR, CKD-EPI) < 60 mls/min/1.73 m2 body surface area for > 3 months.ResultsOne hundred and six gout patients were identified representing 4.5% out of a total of 2330 cases seen during the study period. There were 94 males and 12 females. Oligoarthritis was most frequent (41.5%) with the knee mostly affected (20.1%). Diuretic use was the most frequent precipitant (37.9%) with hypertension the commonest co-morbidity (62.9%). Of 70 patients with complete results, 29 had eGFR (CKD-EPI) < 60 mls/min (41.4%). Age, proteinuria, body mass index (BMI) and packed cell volume (PCV) were significant associations of CKD. Gout patients with CKD were significantly older (61.79 vs. 54.41 years, p = 0.003) with a significantly higher proportion developing proteinuria (15 vs. 4 patients, p ≤ 0.0001) compared to those without CKD. In contrast, those with CKD had a significantly lower BMI (27.31 vs. 29.65 kg/m2, p = 0.026) and PCV (31.97 vs. 37.95%, p = 0.005).ConclusionsThiazide diuretic use is the most common precipitant while hypertension is the commonest comorbidity in Nigerian gout patients. About two in five Nigerian gout patients had chronic kidney disease at presentation with age, proteinuria, BMI and PCV as significant associations. It is thus imperative to screen for chronic kidney disease when managing gout patients.

Comorbidités au cours de la goutte à Abidjan : à propos de 91 cas observés en hospitalisation rhumatologique

“…Le nombre de comorbidités par patient était visible au tableau 1 et elles étaient dominées par l'HTA (79,12%) et le diabète (30,77%) (figure 1). [11][12][13]18,28], un peu moins en Occident (48 et 96 mois) [26,29,30] et encore moins en Asie (60 et 68,64 mois) [23,31]. Ce long délai diagnostique se justifiait par une densité très faible de rhumatologues en Afrique subsaharienne avec 0,03 pour 100 000 habitants [32].…”

“…Concernant l'arthropathie uratique, elle a été observée dans notre étude à un taux plutôt élevé (47,82%) dans la goutte chronique comme chez Lamini et al (69,3%) [13] et Lioté et al (51,8%) [26]. L'atteinte rénale avait un taux également très élevée (52,17%) dans la goutte chronique comme dans les études de Akpabio et al (41,4%) [18] au Nigeria et Lioté et al (43%) en France [26]. Cette forte fréquence dans notre étude pouvait s'expliquer par la fréquence élevée de l'insuffisance rénale chronique en Côte d'Ivoire comme l'avait révélé l'étude de Yao et al [35].…”

“…La goutte demeure une maladie à forte dominance masculine quoique dans certaines études la proportion de femmes augmentait notamment chez Lamini (20%)[13], Taik et al (27,7%)[25] et Pascart et al (20,2%)[22]. Les comorbidités retrouvées dans notre étude étaient diverses et variées mais largement dominées par l'HTA (79,12%) comme dans les études Akpabio et al au Nigéria (62,9%)[18], Lamini et al au Congo (61,33%) en Afrique noire[13], et en Occident Zhu et al aux USA (74%) [7] et Lioté en France (54,5%)[26], de même en Asie chez Gao et al (47,47%)[23]. L'HTA dominait de loin également les éléments du syndrome métabolique dans notre étude (83%).…”