FGT Old‐Age Poverty Measures and the Mortality Paradox: Theory and Evidence

Abstract

International audienceIncome-differentiated mortality, by reducing the share of poor persons in the population, leads to the “Mortality Paradox”: the worse the survival conditions of the poor are, the lower is the measured poverty. We show that FGT measures (Foster et al., 1984) are, in general, not robust to variations in survival conditions. Then, following Kanbur and Mukherjee (2007), we propose to adjust FGT poverty measures by extending the income profiles of the prematurely dead, and we identify the condition under which so-adjusted FGT measures are robust to mortality changes. Finally, we show, on the basis of data from 2007 on old-age poverty in 11 European economies, that the effect of extending income profiles of the prematurely dead on poverty measurement varies with: (1) the fictitious income assigned to the prematurely dead; (2) the degree of poverty aversion; (3) the shape of the (unadjusted) income distribution; and (4) the strength of the income/mortality relationship

Counting the missing poor in pre-industrial societies

“…7 This is also related to the contributions of Clark and Hamilton (2007) and Clark and Cummins (2015) on the existence of an evolutionary advantage for the rich during the Pre-Industrial era. Our work is also related to the literature on the measurement of poverty under income-di¤erentiated mortality, such as Kanbur and Mukherjee (2007), Lefebvre et al (2013Lefebvre et al ( , 2018Lefebvre et al ( , 2019. Finally, our results can also be interpreted in the light of the increasingly large literature on evolutionary growth theory (Galor and Moav, 2002, 2005, Galor 2010, 2011.…”

“…Lefebvre et al (2018) showed that international comparisons of poverty can be a¤ected by the existence of income-mortality gradients of various sizes across countries. For instance, while poverty above age 60 is higher in Portugal than in Estonia on the basis of standard headcount poverty rates, Lefebvre et al (2018) show that, once one takes the missing poor into account, by computing the hypothetical poverty measure that would prevail provided all individuals faced the same survival conditions (independently from their income), the ranking of countries in terms of poverty is reversed: corrected headcount poverty rates for the old are lower in Portugal than in Estonia. 6 Thus the missing poor bias introduces a noise in international comparisons of poverty.…”

Longévité différentielle et redistribution : enjeux théoriques et empiriques

“…L'intuition sous-jacente est de faire comme si les personnes disparues prématurément étaient encore en vie, et pouvaient par conséquent être, elles aussi, comptées comme pauvres. Ces mesures ajustées de la pauvreté ont été calculées par Lefebvre et al (2013Lefebvre et al ( , 2014 pour différents pays de l'OCDE. Ces travaux montrent que le taux de pauvreté que l'on connaîtrait si les pauvres vivaient aussi longtemps que le reste de la population et disposaient d'un certain revenu pendant ces années additionnelles, est significativement plus élevé que le taux de pauvreté observé, de par le biais de sélection induit par la mortalité différentielle selon le revenu.…”

“…Notons toutefois que cet ajustement exige la sélection d'un niveau de revenu fictif, niveau qui dépend de la définition sous-jacente de la pauvreté. Si on considère la surmortalité des pauvres comme générant un simple biais de sélection, alors l'objectif des mesures de pauvreté ajustées est simplement de neutraliser ce biais de sélection, et les revenus fictifs assignés se doivent donc de refléter le processus de mobilité de revenu entre vivants (voir Lefebvre et al 2014) 33 . En revanche, si on considère, comme Sen (1998), qu'un décès prématuré est une source majeure de pauvreté et de déprivation, alors les revenus fictifs assignés aux personnes décédées prématurément se doivent d'être plus faibles encore afin d'incorporer la déprivation générée par un décès prématuré.…”

“…En revanche, si on considère, comme Sen (1998), qu'un décès prématuré est une source majeure de pauvreté et de déprivation, alors les revenus fictifs assignés aux personnes décédées prématurément se doivent d'être plus faibles encore afin d'incorporer la déprivation générée par un décès prématuré. À cette fin, Lefebvre et al (2013Lefebvre et al ( , 2014 proposent d'utiliser comme revenu fictif le revenu neutre pour la continuation de l'existence, qui est l'équivalent monétaire du concept de niveau neutre de bien-être pour la continuation de l'existence introduit par Broome (2004).…”