“…Le nombre de conditions et leur nature restrictive, l'intensité et la fréquence des contacts avec les intervenants, de même que les interventions axées sur la dissuasion, la punition et le contrôle peuvent avoir un effet iatrogénique, en augmentant les risques de manquements, les possibilités de se voir imposer une autre sanction pénale, ainsi que les probabilités de commettre un nouveau délit (Drake, Aos et Miller, 2010 ;F.-Dufour, Villeneuve et Lafortune, 2017 ;Grandi et Adler, 2016). À l'inverse, l'ajout de conditions visant la réhabilitation, par exemple l'obligation de fréquenter l'école, d'occuper un emploi et de participer à une thérapie, n'augmente pas le risque de manquements (F. -Dufour et al, 2017). Les peines alternatives qui visent l'exploration de nouveaux rôles sociaux, le maintien ou le développement de liens sociaux positifs, ainsi que le développement ou la consolidation d'habiletés sociales pourraient concourir au désistement (primaire) du crime (Drake et al, 2009 ;Kim, Merlo et Benekos, 2013 ;Lipsey, 2009).…”