Des andro- et parthénogénotes humains (môles hydatiformes et tératomes ovariens) au cancer

Les môles hydatiformes complètes au Maroc : étude épidémiologique et clinique

“…En effet, l'incidence de la môle hydatiforme est très éle-vée en Sud-Est asiatique, puisque la fréquence de la môle hydatiforme varie entre 3,2 à 9,9 par 1000 grossesses dans ces régions [5,[11][12][13][14][15][16][17][18][19][20][21][22][23][24][25][26][27][28][29]. Elle est élevée en Amérique Latine et en moyen orient où cette fréquence varie de 1 à 2 par 1000 grossesses [5,[16][17][18]23]. Cette pathologie est un peu moins retrouvée en Amérique central et du Sud, voire plus rare en Europe et en Amérique du Nord où elle est de 0,5 à 1 par 1000 grossesses [5,[13][14][15]17,18,30,31].…”

“…Elle est élevée en Amérique Latine et en moyen orient où cette fréquence varie de 1 à 2 par 1000 grossesses [5,[16][17][18]23]. Cette pathologie est un peu moins retrouvée en Amérique central et du Sud, voire plus rare en Europe et en Amérique du Nord où elle est de 0,5 à 1 par 1000 grossesses [5,[13][14][15]17,18,30,31]. La fré-quence de la môle hydatiforme dans notre série est de 1 par 234 grossesses, soit 4,3 par 1000 grossesses, ce qui repré-sente un taux élevé deux fois supérieur à ceux observés en Afrique occidentale (Sénégal : 2,5/1000) et proche de ceux observés dans le sud-est asiatique.…”

“…Précisément, ce sont également dans ces tranches d'âge qu'il y a le maximum de grossesse et si l'on rapporte aux accouchements normaux, ce qui n'a pas été fait dans les référence précitées, l'on observe que ce sont chez les 20 à 39 ans que l'incidence relative est la plus faible se situant aux alentour de 0,3 %. Cela rejoignant effectivement d'autres auteurs qui notent une incidence plus élevée aux âges extrêmes de l'activité géni-tale [5,8,11,16] en citant des risques 1,5 à 2 fois plus élevés chez l'adolescente et cinq fois plus élevé au-delà de 40 ans [3,16]. Nos chiffres sont cependant plus élevés encore, car avec une incidence moyenne de 0,43 %, nous concluons à un risque × 6,8 pour les moins de 20 ans (incidence relative 3 %) et × 15 pour les plus de 40 ans (incidence relative 7 %).…”

“…Elles sont caractérisées par l'absence d'embryon et la dégénérescence villeuse totale du placenta, et résultent de la fécondation d'un ovule dont le pronucléus maternel est absent ou immature [1][2][3][5][6][7][8].…”

“…Il est très supérieur dans de nombreux « Pays du Sud » où l'on peut observer des incidences supérieures à une sur 500 [5][6][7][9][10][11][12][13][14][15][16][17][18]. Si au moyen âge, la survenue d'une môle hydatiforme attestait de la vitalité paternelle puisque chaque vésicule était apparentée à un oeuf, de par l'échec à la reproduction qu'elles représentent, de par les soins et surveillances appropriés qu'elles requièrent, et de par leur capacité d'évoluer en môles invasives, puis en choriocarcinome, les MHC représentent un réel problème de santé publique, particulièrement dans les pays du sud [1].…”