“…Le diagnostic de l'ostéoné-crose induite par les biphosphonates est basé sur un antécé-dent de traitement par ce médicament, l'évaluation clinique de la douleur, l'exposition de l'os, et la présence de sécrétions purulentes ou de séquestres [15]. Sur le plan radiologique, le cone beam serait plus performant dans le diagnostic précoce de l'ostéonécrose que le denta-scanner [15]. Il existe plusieurs classifications de l'ostéonécrose induite par les biphosphonates, celle de Ruggiero et al, en 2009, propose quatre stades d'évolution avec des aspects clinico-radiologiques variables : − stade 0 : aucun signe clinique apparent de nécrose osseuse mais présence de signes et symptômes cliniques non spé-cifiques ; − stade 1 : nécrose osseuse apparente chez des patients asymptomatiques sans infection associée ; − stade 2 : nécrose osseuse apparente associée à une infection avec présence de douleurs et d'érythème dans la zone exposée avec ou sans écoulement purulent ; − stade 3 : nécrose osseuse apparente associée à un ou plusieurs des signes suivants : nécrose osseuse apparente s'étendant au-delà de l'os alvéolaire (bord basilaire et bord postérieur du ramus mandibulaire, sinus maxillaire et zygoma) entraînant fracture, fistule extra-orale, communication bucco-sinusienne, ou ostéolyse s'étendant au bord inférieur mandibulaire ou au plancher sinusien [25].…”