Assessment of Genetic Diversity Within and Between Populations of Dioscorea Abyssinica Hochst. Ex Kunth of Northern Benin Using Aflp (Amplified Fragment Length Polymorphism) Markers

Selection of sites for the <i>in situ</i> conservation of four traditional leafy vegetables consumed in Benin

“…However, as C. cesamoides and S. radiatum are not distributed only in the north, their adaptability to various agro-ecological zones could also reflect some fractionation of their respective total genetic diversity. Therefore, a further genetic diversity assessment using molecular markers is required for the estimation of genetic diversity and the selection of adequate conservation sites for these two species as it was the case for Dioscorea abyssinica (Agbangla et al, 2007), Digitalis obscura (Nebauer et al, 1999) and Asimina triloba (Huang et al, 2000). Following Maxted et al (1997), two to three sites should be chosen within selected regions as conserving diversity in many sites is not only more reassuring but highly recommended.…”

Sélection de sites pour la conservation <i>in situ</i> des ignames sauvages apparentées aux ignames cultivées : cas de <i>Dioscorea praehensilis</i> au Bénin

“…Les données autres que la densité recueillies par placeau, concernent la présence ou non de traces d'actions anthropiques, le recouvrement de la strate arborescente, le nombre de pieds de D. praehensilis dont le tubercule a été prélevé et la diversité des espèces d'igname sauvage existantes. (Mignouna et Dansi, 2003 ;Dumont et al, 2005 ;Agbangla et al, 2007). La très faible densité de D. praehensilis dans la forêt classée de Kétou pourrait s'expliquer par la nature de la végétation dominante qui est une savane.…”

“…La forêt classée d'Agoua abrite quelques individus de D. praehensilis (39 pieds/ha) dans les unités de forêt dense humide. Les unités de forêt dense sèche et de savane abritent des populations de D. abyssinica (57 pieds/ha en moyenne), une espèce d'igname sauvage morphologiquement voisine de D. praehensilis qui est aussi à l'origine du complexe D. cayenensis-D. rotundata (Terauchi et al, 1992;Ramser et al, 1997;Mignouna et Dansi, 2003 ;Dumont et al, 2005 ;Agbangla et al, 2007). La pression anthropique existe mais elle est orientée vers les populations de D. abyssinica pour laquelle un taux de prélèvement de 16% est noté.…”

“…Douze espèces de Dioscorea ont été identifiées (Tableau 5) dans l'ensemble des formations végétales explorées. Parmi cellesci, cinq (D. abyssinica, D. bulbifera, D. burkilliana, D. dumetorum et D. praehensilis) sont à l'origine des ignames cultivées (Mignouna et Dansi, 2003 ;Dumont et al, 2005 ;Agbangla et al, 2007) De par les variables d'évaluation utilisées, trois forêts (Lama, Niaouli et Ahozon) ont obtenu les scores les plus élevés en termes d'aptitude à la conservation (Tableau 6). Avec une densité de 50 pieds par hectare, un taux de prélèvement nul, une richesse élevée en espèces sauvages (8 espèces) et en espèces importantes (4 espèces) et la présence en populations naturelles de l'espèce rare et l'importance de D. burkilliana, la forêt d'Ahozon apparait en principe comme la plus appropriée pour un programme de conservation in situ des ignames sauvages.…”