“…Pourtant, c'est grâce à une auto-affection originaire (Henry, 2004), à une affectivité primordiale du sujet (Depraz, 2006) Dans la phase de mise en mots de l'expérience d'immersion, les émotions éprouvées sont des indicateurs connexes aux informations factuelles et autorisent bien souvent des analyses fécondes (Loser, 2012). En rapport aux travaux d'Erving Goffman (1974 ;, dans trois enquêtes de terrain, deux plus anciennes (Loser, 2010 ; et une plus récente (Loser & Waldis, 2017), une partie des analyses ont été menées sur la base d'un examen attentif des situations d'embarras, qu'il s'agisse de l'embarras éprouvé en tant que chercheur•e ou de celui observé chez les personnes observées. Pour illustrer cela, je vais revenir sur des observations consignées dans le journal de terrain élaboré à l'occasion d'une investigation menée dans des ateliers d'expression et de création (Loser, 2010 ;.…”