1995
DOI: 10.4000/praxematique.3025
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Accords « associatifs »

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“…Ainsi, dans les cas de référence pronominale, on observe souvent une congruence des marques de genre à travers le ou les pronom(s) (successifs), sans que la présence d'un SN lexical soit obligatoire, comme le montrent (134), ( 135), (137). De la sorte, le locuteur réitère le genre de l'attribut de dénomination (Berrendonner & [Reichler-]Béguelin 1995) du référent sur ces divers éléments linguistiques (les pronoms et, le cas échéant, la réalisation effective de la dénomination). La congruence en genre au fil d'un discours entre les pronoms successifs et, éventuellement, un SN coréférentiel 135 , s'explique ainsi non pas en termes d'accord, mais par un principe pragmatique d'isonymie : les sujets parlants « conservent par défaut la même dénomination courante, et donc la même catégorisation, aussi longtemps du moins que ces attributs demeurent distinctifs et qu'il n'y a pas un intérêt stratégique particulier à procéder autrement » (Berrendonner & [Reichler-]Béguelin 1995 : 34).…”
Section: Le Genreunclassified
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“…Ainsi, dans les cas de référence pronominale, on observe souvent une congruence des marques de genre à travers le ou les pronom(s) (successifs), sans que la présence d'un SN lexical soit obligatoire, comme le montrent (134), ( 135), (137). De la sorte, le locuteur réitère le genre de l'attribut de dénomination (Berrendonner & [Reichler-]Béguelin 1995) du référent sur ces divers éléments linguistiques (les pronoms et, le cas échéant, la réalisation effective de la dénomination). La congruence en genre au fil d'un discours entre les pronoms successifs et, éventuellement, un SN coréférentiel 135 , s'explique ainsi non pas en termes d'accord, mais par un principe pragmatique d'isonymie : les sujets parlants « conservent par défaut la même dénomination courante, et donc la même catégorisation, aussi longtemps du moins que ces attributs demeurent distinctifs et qu'il n'y a pas un intérêt stratégique particulier à procéder autrement » (Berrendonner & [Reichler-]Béguelin 1995 : 34).…”
Section: Le Genreunclassified
“…Dans une conception dite large (Kleiber et al 1994) au contraire, les chercheurs observent une variété de relations associatives 158 mises en oeuvre au moyen de diverses expressions référentielles (entre autres [Reichler-]Béguelin 1989, 1993a, Berrendonner 1994, Berrendonner & [Reichler-]Béguelin 1995, Apothéloz & Béguelin 1999, Charolles 1990, Charolles & Choi-Jonin 1995. L'un des points de départ est le fait qu'on n'observe pas de différence de nature dans l'interprétation d'une anaphore coréférentielle et celle d'une anaphore associative, si bien que si l'on en venait à considérer la fréquence des données, on pourrait être amené à « inverser l'ordre des préséances » (Charolles 1990 : 3).…”
Section: Conception Largeunclassified
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“…Pour les sujets lexicaux, il se trouve seulement trois types d'accord attestés: l'accord canonique (67; 90,45%), l'accord SMS (4; 5,4%) et l'accord partiel, indiqué uniquement par la présence du sujet (type 5), 3; 4,05%). Comme on le voit dans le graphique suivant, le premier est de loin le plus fréquemment attesté: Berrendonner & Béguelin 1995, Béguelin 2008, dus au syncrétisme total des formes de première, deuxième et troisième personne du singulier dans les paradigmes verbaux respectifs (toujours [vø] dans (12), toujours [partɛ] dans (13)), on voit un accord en nombre défectif et une seule fois attesté dans l'exemple ( 14), avec un sujet postverbal, ce qui correspond d'une part au système grammatical du français (avec pourtant omission du sujet explétif il avant le verbe conjugué) et de l'autre parfaitement aux prédictions typologiques (cf. Greenberg 1963: Univ.…”
Section: Résultatsunclassified