A Multidimensional Model of Fatigue in Patients with Rheumatoid Arthritis

Abstract

Objective To evaluate a multidimensional model testing disease activity, mood disturbance, and poor sleep quality as determinants of fatigue in patients with rheumatoid arthritis (RA). Method The data of 106 participants were drawn from baseline of a randomized comparative efficacy trial of psychosocial interventions for RA. Sets of reliable and valid measures were used to represent model constructs. Structural equation modeling was used to test the direct effects of disease activity, mood disturbance, and poor sleep quality on fatigue, as well as the indirect effects of disease activity as mediated by mood disturbance and poor sleep quality. Results The final model fit the data well, and the specified predictors explained 62% of the variance in fatigue. Higher levels of disease activity, mood disturbance, and poor sleep quality had direct effects on fatigue. Further, disease activity was indirectly related to fatigue through its effects on mood disturbance, which, in turn, was related to poor sleep quality. Mood disturbance also indirectly influenced fatigue through poor sleep quality. Conclusion The findings from this study confirmed the importance of a multidimensional framework in evaluating the contribution of disease activity, mood disturbance, and sleep quality to fatigue in RA using a structural equation approach. Mood disturbance and poor sleep quality played major roles in explaining fatigue along with patient-reported disease activity.

Pain, depression levels, fatigue, sleep quality, and quality of life inelderly patients with rheumatoid arthritis

“…Fatigue is highly frequent in patients with RA, with the frequency of severe fatigue ranging from 42% to 69% (25). The study by Nicassio et al suggested that a model of increased disease activity, low mood, and poor sleep explains 62% of variance in RA fatigue (26). Deteriorated sleep quality, another frequent symptom of RA, is observed in more than half of patients (25,27).…”

Facteurs psychologiques et intensité de la fatigue perçue auprès de patients souffrant d’une polyarthrite rhumatoïde : une recherche préliminaire

“…Les ré sultats ont montré que, dans un contexte de PR mé dicalement stabilisé e, l'activité clinique de la maladie n'é tait pas lié e à l'intensité de la fatigue mais à des perturbations du sommeil, une souffrance anxio-dé pressive et un trait de personnalité anxieux [25,38]. Ni les straté gies de coping ni les attributions causales ne sont apparues être lié es à l'activité clinique de la PR ou à la fatigue des patients.…”

“…Ces ré sultats sont conformes à ce qui avait é té observé : ils confirment la constance de la fatigue pour des patients en ré mission ou ayant une maladie peu active [25,38]. On peut donc supposer qu'une fois cette sensation installé e, elle demeure pré sente.…”

“…L'anxié té qui semble lui être lié e pourrait constituer une modalité anticipatrice, potentiellement adaptative à une condition mé dicale é volutive. Elle pourrait alors être une explication parmi d'autres à la persistance de la fatigue lors des pé riodes de ré mission ou d'activité moins sé vè re de la maladie [25]. Toutefois, la caracté -ristique chronique de la PR pourrait accentuer l'expression de la dimension anxieuse de la personnalité et placer l'individu dans une forme d'insé curité personnelle qui majorerait l'anxié té et l'intensité de la fatigue [9,10].…”

“…D'autre part, l'usage d'une é chelle gé né ralisé e de coping [14,22] et d'une é chelle d'attributions causales ne permettent de saisir finement ni l'ajustement psychologique à cette maladie pré cise ni la mise en sens de la maladie par les patients. Le recours à des mé thodologies plus qualitatives apparaît donc né cessaire pour dé crire et comprendre, dans une perspective complé mentaire, les processus à l'oeuvre et la façon dont les patients é laborent leurs rapports à la maladie et à la fatigue [5,8,12,25].…”