“…Dès lors, un biais fréquent consiste à sous-estimer l'intérêt à porter aux productions de masse, même lorsque celles-ci revêtent un réel caractère identitaire, par leur importance, leurs modalités de réalisation ou la qualité des produits. Il n'en demeure pas moins que la vision de l'agriculture contenue dans les chartes de PNR est nettement plus consistante que dans les deux autres cas étudiés, tant du point de vue de la valorisation économique des productions agricolesnotamment à travers l'appui à la constitution de rentes territoriales, voire de paniers de biens (Mollard et al, 2001 ;Pecqueur, 2001b)que par l'intérêt accordé aux aménités et services non productifs, mais eux aussi redevables d'innovations techniques voire de rémunérations appropriées, telles que les mesures agroenvironnementales (MAE) « prairies fleuries » (Nettier et al, 2012). Au total, on retire de ce passage en revue une impression générale de présence forte mais peu active : l'agriculture est abondamment évoquée, mais en tant qu'élément de contexte plutôt que moteur du développement, et a fortiori partie prenante de premier plan pour définir l'avenir du territoire.…”