“…En 1971, à son apogée, avant sa disparition en 1976 1 . En l'espace d'une dizaine d'années, il a produit une somme de données et d'études sur les sujets les plus divers (industries de la viande, marché des pesticides, multinationales de l'agroalimentaire, groupements de producteurs de fruits et de légumes…), donnant ainsi à voir une vision très riche du secteur agroalimentaire et de ses mutations au tournant des années 1960-1970. En tant que laboratoire de recherche, l'OMNIUM n'a rien de particulièrement original : il est caractéristique d'une époque où, sous l'impulsion de l'État, se développent de nombreuses recherches et structures financées grâce à des programmes ciblés d'envergure (Chatriot et Duclert, 2005, 2006Aust et Picard, 2014). Dans une période également marquée par le mot d'ordre de la « modernisation » de la société, de l'économie et des institutions françaises (Dulong, 1997), ces recherches doivent fournir les données et les analyses dont les pouvoirs publics ont besoin pour leurs politiques.…”