La présente contribution interroge les stratégies de marques, et plus précisément le storytelling publicitaire, au prisme des pratiques contemporaines des influenceurs. Elle met au jour différents types de récits plateformisés, orchestrés par les marques, produits par les influenceurs, et ancrés dans une dynamique de storyliving : un storytelling expérientiel, situé, dépublicitarisé et ludicisé. In fine, cette contribution esquisse les contours d’une triade publicitaire contemporaine… dans laquelle brand content (marques), self branding (influenceurs), et fanadvertising (publics) convergent pour donner vie à une synergie promotionnelle.
Dans la présente contribution, nous étudions un dispositif d’aide à la réussite, impulsé par la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants) et centré sur la réussite et l’intégration des étudiants en première année de Licence. Nous initions une réflexion sur ce dispositif et - plus largement - sur les dispositifs pédagogiques, en engageant un dialogue alimenté par nos parcours et statuts respectifs de Maître de Conférences et d’Ingénieure Pédagogique. A travers une approche ethnographique, prenant appui sur des matériaux de terrain (storyboards pédagogiques, journal de bord des séances, comptes rendus des réunions pédagogiques et des séances), nous esquissons l'écosystème de ce dispositif, ancré dans la conduite de projet agile, l’apprentissage collaboratif et l’hybridation. Enfin, nous pointons la fécondité de ces pistes, susceptibles d’être inspirantes, pour d’autres situations d’apprentissage, d’autres dispositifs pédagogiques, d’autres disciplines, voire d’autres types d’établissements.
La présente contribution étudie les représentations construites par les usagers d’un dispositif pédagogique numérique d’aide à la réussite mis en œuvre au sein de l’université Paul-Valéry (Montpellier, France). Elle s’emploie à analyser, à travers l’étude des usages et en appui sur une démarche ethnographique, comment se construisent les représentations des usagers de ce dispositif et comment elles évoluent au contact d’un contexte social de crise sanitaire.
La présente communication met au jour les formes contemporaines de prise en charge de la bande-annonce par les publics du cinéma. En nous appuyant sur un corpus de captures d’écran issues de deux interfaces numériques (Youtube, Vine), nous constatons que ces derniers vont au-delà du simple visionnage de la bandeannonce. Ils donnent à voir d’autres formes de consommation particulièrement créatives de la bande-annonce. En effet, sur le web, les publics rejouent personnellement la bande-annonce, la re-créent en stop-motion (Purves, Richard, 2011), la mélangent avec d’autres films (mash up), la juxtaposent à des vidéos livrant des analyses ou des réactions personnelles… Ces différentes initiatives interrogent tout à la fois la nature des contenus promotionnels (poreux, modulables), la dynamique des publics du cinéma (consommateurs, re-créateurs ou conso-créateurs de bandes-annonces ?) et l’éco-système de la promotion des films (prolongée, reconfigurée par les publics).
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