Background In seasons of food shortage, local communities across Africa use wild edible plants and mushrooms (WEPM) that contribute significantly to food security by supplementing households’ diets and providing alternative income. In the Bamenda Highlands of Cameroon, their biodiversity is believed to be rapidly declining as a result of land use change. Despite their potential beneficial values, there has been only limited research on this topic in this area. This study aims to document traditional knowledge related to the use of plants and mushrooms for food purpose by indigenous people of the Bamenda highland. Method Ethnobotanical surveys were conducted in 6 localities (Mbengwi, Bafut, Nkwen, Mankon, Bambili, and Widikum) of the Bamenda Highlands of Cameroon, and 121 individuals were interviewed on commonly gathered and eaten WEPMs and their perception on their availability. Respondents were permanent residents selected based on their willingness to participate in the study. Specimens of recorded plants were collected and processed for future identification at the National Herbarium of Cameroon. Their nutritional potentials are discussed based on available literature. Results A total of 47 species were recorded including leafy vegetable, spices, fruits, roots/tubers, and mushrooms. The top 5 most frequent are Amaranthus sp. (6.6%), Termitomyces clypeatus (6.4%), Irvingia gabonensis (5.2%), Ricinodendron heudelotii (5.1%), and Aframomum sp. (4.5%). Leafy vegetable and spices are the most diversified group with 13 species each. All recorded species are important from nutritional and pharmaceutical points. However, many of their values remain uninvestigated, while their natural populations are facing threats of degradation. Conclusion WEPMs have great potential to contribute to food and nutritional security in the study area. Sound nutrients and metabolites profiling of poorly known species can enhance their contribution in addressing food insecurity.

RESUMEObjectif : Le présent travail a été conduit dans deux marchés de la ville de Douala, afin de valoriser et de vulgariser l'utilisation des plantes à flavonoïdes. Méthodologie et résultats : Des prospections dans neuf marchés ont permis d'en retenir deux marchés, sur la base du nombre important de vendeurs, de leur disponibilité et du nombre de plantes médicinales vendues. Il s'agit du Marché des Chèvres et du Marché Nkololoun. Un échantillon de 40 vendeurs (soit 20 par marché) a été interviewé indépendamment du sexe, de l'âge et de l'ethnie. Chacun d'eux a fourni des informations sur l'utilisation dans la pharmacopée traditionnelle de 10 plantes. La liste des plantes à flavonoïdes a été dressée et l'indice de performance (Ip) a permis de mettre en évidence pour une maladie donnée, les traitements les plus significatifs. Des enquêtes ethnobotaniques réalisées auprès de 40 vendeurs des plantes médicinales ont permis de recenser 75 plantes à flavonoïdes reparties en 73 genres et 42 familles dont la plus importante est celle des Fabaceae. Ces plantes comptent 50 ligneux et 25 herbacées et les feuilles sont les organes végétatifs les plus utilisées dans la préparation des recettes à base de ces plantes. Les plantes à flavonoïdes les plus utilisées sont : Combretum micranthum, Aloe vera, Ageratum conizoïdes, Cylicodiscus gabonensis, Eremomastax speciosa, Panax ginseng. Elles rentrent dans le traitement de 73 maladies parmi lesquelles, le paludisme, la typhoïde, les dermatoses, la jaunisse, le mal de reins, les coliques, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, et l'hypertension artérielle sont les plus importantes. Les indices de performances de ces plantes pour différentes maladies ont été évalués afin de justifier leur utilisation dans le traitement de ces maladies. Les plantes à flavonoïdes apparaissent comme étant de puissants antioxydants, antiradicalaires, diurétiques, purgatifs, désinfectants, analgésiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques et antispasmodiques. Conclusion et application des résultats : Ces propriétés dues à la présence de nombreuses molécules flavaniques, donnent à ces plantes une place de choix en phytomédecine. Mots clés : Flavonoïdes, enquête ethnobotanique, indice de performance, marché des Chèvres, marché Nkololoun, plantes médicinales. They return in the treatment of 73 diseases including, malaria, typhoid, skin diseases, jaundice, sore kidneys, colic, diabetes, cardiovascular diseases and high blood pressure are the most important. The indices of performance of these plants for different diseases were evaluated in order to justify their use in the treatment of these diseases. Flavonoids appear to be potent antioxidants, radical scavengers, diuretics, laxatives, disinfectants, analgesics, anti-inflammatory, antipyretic and antispasmodic. Conclusion and application of the results: These properties due to the presence of numerous flavanic molecules, give these plants a special place in phytomedicine.

Une enquête ethnobotanique portant sur un échantillon de 90 ménages a été conduite en juin 2010 dans trois villages de la région de Douala, au Cameroun, afin de recenser les plantes médicinales utilisées par les populations rurales. Elle montre que 48 espèces relevant de 44 genres et de 26 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Euphorbiaceae et les Asteraceae, avec respectivement 6, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes végétatifs collectés provenaient des jardins de case, vergers, jachères, lisières forestières ou plantations. Les espèces collectées représentent près de 94% de la flore. Seulement 3 espèces (environ 6%) ont été échantillonnées en forêt. Les espèces exploitées renferment près de 42% d'herbacées et de 58% de ligneux. Les fragments ou organes les plus utilisés comprennent les feuilles, les fruits, les graines et les écorces.

RESUMEDes enquêtes ethnobotaniques sur la vente des plantes alimentaires spontanées ont été réalisées de mars à avril 2012 auprès de 102 vendeurs installés dans 13 marchés de la ville de Yaoundé.

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Objective: The objective of this study was to make an inventory and to identify therapeutic properties of medicinal plants sold in the city of Douala (Cameroon). Methodology and Results: Ethnobotanical surveys were conducted from July to August 2012 beside 54 herbalists in five markets using direct and semi-structured interviews. The study identified 84 species distributed in 78 genera and 50 families, the most represented were Asteraceae (9 species), Fabaceae (6 species) and Lamiaceae (4 species). Infectious disorders (66.7%) and gyneco-obstetrical and urological disorders were mostly represented. Research on the degree of consensus (ICF) reveals that three categories reached high values: asthenic (0.8), skin (0.6), gyneco-obstetrical and urological (0.5) disorders.

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