Résumé -Impact de la tectonique et de la migration naturelle des fluides sur l'évolution des réservoirs dans les chaînes plissées et leurs avant-pays -Nous avons utilisé ici les résultats d'études de cas réalisées dans plusieurs chaînes plissées et leurs avant-pays au moyen d'une méthodologie intégrant la géologie structurale, la pétrographie, la fabrique magnétique et les modélisations de bassin. Cette méthode permet d'identifier les paramètres critiques et les processus contrôlant l'évolution des réservoirs depuis la fin du développement de la marge passive jusqu'aux épisodes postorogéniques de collapse de l'édifice tectonique. Les interactions fluides-roche sont exacerbées pendant les périodes de crise tectonique. La compaction tectonique est déjà active dans l'avant-pays, tandis que le développement et la réouverture de réseaux de fractures permettent de remobiliser les fluides dans les unités allochtones, d'expulser les fluides préalablement rééquilibrés des roches-réservoirs, mais aussi d'injecter de nouveaux fluides exotiques, en déséquilibre chimique, dans les drains carbonatés ou gréseux. Dans les bassins subandins, la cimentation siliceuse est ainsi dominée par les effets de la compression tectonique (raccourcissement parallèle aux couches ou LPS) dans les unités sous-charriées à proximité du front de la déformation. Le LPS est aussi suspecté de contrôler la recristallisation des mésodolomites dans l'avant-pays des montagnes Rocheuses au Canada. En revanche, la dolomitisation secondaire par processus hydrothermaux des niveaux carbonatés permet souvent une migration latérale des fluides diagénétiques le long d'horizons stratigraphiques peu pentus dans l'avant-pays, mais aussi l'échappement vertical de fluides minéralisateurs dans les réseaux de fractures ouvertes de l'allochtone. Inversement, le développement de porosité vacuolaire dans les séries carbonatées allochtones de la Cordillère nord-américaine peut s'expliquer par un refroidissement progressif du réservoir dans un système relativement clos, en liaison avec la surrection tectonique et l'érosion progressive des séries superficielles. Les modélisations de bassin permettent d'obtenir des estimations réalistes des paléo-températures et des paléo-enfouissements atteints par un réservoir donné, valeurs qui peuvent être ensuite comparées à des paléo-thermomètres tels que les inclusions fluides ou les isotopes stables, permettant ainsi de dater de Gas-Water-Rock Interactions ... / Interactions gaz-eau-roche ...
The Makran accretionary prism developed in the north-western part of the Indian Ocean as a consequence of the subduction of the Arabian Sea since Late Cretaceous times. It extends from southern Iran to the Baluchistan region of Pakistan where it joins the Chaman-Ornach-Nal left-lateral strike-slip fault systems to the north and the Owen Fracture Zone-Murray Ridge transtensional (right-lateral) system to the south in a complex triple junction near the city of Karachi. In September to October of 2004, we surveyed most of the accretionary complex off Pakistan with R/V Marion Dufresne. We achieved a nearly continuous bathymetric mapping of the prism and the subduction trench from 62°30′E to the triple junction near 62°30′E together with nearly 1000 km of seismic reflection (13 lines) and we took 18 piston cores in different geological settings. One of the main results is that the frontal part of the Makran accretionary prism is less two-dimensional than previously expected. We interpret the along-strike tectonic variation as a consequence of lateral variations in sediment deposition as well as a consequence of the under-thrusting of a series of basement highs and finally of the vicinity to the triple junction
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