The lactoperoxidase system (LP-system) is an acceptable chemical method for raw milk preservation, especially in rural areas where refrigeration facilities are absent to farmers. Milk production in most African countries is dominated by small-scale traditional production systems using low yielding local breeds. Therefore, processors who operate in such situations must rely on small volumes of milk from many farmers. Application of the LP-system prolongs the shelf life of raw milk and also encourages grouping of farmers hence facilitating milk collection by processors. The application of the LP-system is a recent preservation method for milk in Cameroon whose efficiency has been proven. Therefore, need arose for further studies on the influence of this method on milk processing as well as the quality dairy products. The LP-system was activated by adding 10 ppm sodium thiocyanate and 8.5 ppm sodium percarbonate to fresh milk. Yoghurt and Bambui cheese were processed separately from treated and untreated (control) milk samples. Yogurt was produced from both the treated and the control milk samples at 2%, 3%, 4% and 5% (v/v) culture levels. Yogurt samples were analysed for acidity, protein content and dry matter content while cheese was analysed for butterfat and moisture content. Statistical tests were conducted by Analysis of Variance using the Fisher's test. Simple organoleptic assessments were conducted to compare yogurt and cheese from the treated and the control milk. Activation of the LP-system delayed lactic acid formation in yogurt during incubation and storage leading to increased energy consumption during processing and an improved keeping quality during storage. LPsystem treatment reduced the overall organoleptic quality of yogurt while it improved on that of Bambui cheese. Dry matter content and fat content of yogurt were not significantly affected by LP-system treatment (P<0.05). LP-system treatment did not also affect the moisture and fat content of cheese but slightly improved on its yield.

Des données sur 275 lactations collectées entre 1981 et 1991 ont été analysées. Le but de ce projet a été d’étudier l’effet de la saison de vêlage, de quelques paramètres zootechniques, de l’intervalle entre vêlages des races Holstein et Jersiaise et de leurs croisements avec le zébu Goudali et le zébu Peul blanc (White Fulani) sur la production laitière dans les hauts plateaux de l’ouest du Cameroun. Les résultats suivants ont été obtenus : - la production laitière des races pures Holstein (n = 73) et Jersiaise (n = 32), sans être comparable à celle de leur pays d’origine, a été significativement supérieure à celle des autres types génétiques étudiés, la Holstein ayant été plus performante que la Jersiaise (2 508 ± 105 l en 291 ± 10 jours, contre 1 818 ± 137 l en 251 ± 13 jours) ; - en croisement de première génération avec le zébu local, la Holstein (n = 52) a produit significativement plus de lait que la Jersiaise (n = 57). La Holstein x le zébu Goudali a produit plus de lait que la Jersiaise x le zébu Peul blanc (1 940 ± 109 l en 270 ± 10 jours, contre 1 550 ± 106 l en 257 ± 10 jours). La production laitière des races croisées trois quarts Jersiaises (n = 61) a été plus élevée (1 774 ± 117 en 250 ± 11 jours) ; - l’année et le numéro de lactation ont influencé significativement la production laitière et la durée de lactation, alors que la saison de vêlage n’a pas eu d’effet significatif sur ces deux paramètres. L’analyse financière et les recherches sur la composition du lait devraient se poursuivre pour des recommandations plus concrètes.

Trois cent soixante-quatre données sur la production laitière, obtenues à partir de 540 lactations assurées par 145 vaches, élevées au Centre régional de recherche agricole pour le développement de Bambui, dans les hauts-plateaux de l’Ouest Cameroun, et ayant vêlé entre 1974 et 1994, ont été analysées afin de rechercher les effets du génotype et de l’environnement sur les traits de production et de reproduction. Les génotypes bovins concernés ont été les suivants : Holstein-Frison (H), Jersiais (J), Holstein-Red Fulani F1 (H1RF1), Holstein-Goudali F1 (H1G1), Jersiais-White Fulani F1 (J1WF1) et les croisements de retour Jersiais-White Fulani (J3WF1, J7WF1). Les effets du génotype, de la saison, de l’année de vêlage, de la parité et de l’âge à la première mise bas (APM) ont été analysés. Le rendement laitier (RL), la durée de lactation (DL), la production laitière annualisée (PLA), l’intervalle entre vêlages (IV) et la période sèche (PS) ont aussi été étudiés. Les génotypes F1 (H1G1, J1WF1, H1RF1) et les croisements de retour (J3WF1, J7WH1) ont été comparés. Les génotypes H1G1 ont été supérieurs aux génotypes H1RF1 et J1WF1 pour les traits RL, PLA, DL, IV et PS. De même pour APM, les H1G1 ont été supérieurs aux J1WF1, J3WF1 et J7WF1, mais ils ont été inférieurs aux H1RF1. Les croisements de retour Jersiais ont été supérieurs aux Jersiais F1. Les génotypes F1 ont amélioré le rendement laitier des races locales de 2,6 (J1WF1 vs WF) à 4,3 fois (H1RF1 vs RF). Parmi les génotypes F1, les H1G1 ont été les meilleurs.