RESUME Au Bénin, les animaux domestiques continuent de payer un lourd tribut à diverses pathologies. Une enquête a été conduite au Nord-Bénin pour recenser les recettes à usages vétérinaires, sélectionner les plus crédibles et évaluer la vulnérabilité des plantes impliquées. Elle a consisté à des interviews individuelles semistructurées auprès de 60 éleveurs. Au total 56 espèces végétales ont été citées. Elles sont reparties en 50 genres et 22 familles. Les familles les plus représentées en espèces sont : Leguminosae (34%) et Combretaceae (11%). Au total 86 recettes ont été recensées pour traiter 31 pathologies avec la Fièvre aphteuse comme la plus fréquente (19%). Les fréquences de recettes (Fr) et de citation des recettes (Fcr) ont permis de sélectionner celles qui sont plus crédibles. Les écorces de tige sont plus citées avec un pourcentage de 61%. Huit (08) modes de préparation sont indiqués avec la décoction (49%) comme la plus fréquente. Trente et un (31) espèces se sont révélées vulnérables. Cette étude a permis la sélection de quelques recettes crédibles. Les recherches phytochimiques ultérieures montreront les potentialités réelles des plantes citées dans le traitement des pathologies animales.

37Until now, sedimentary DNA (sedDNA) studies have only focused on cold and temperate 38 regions were DNA is relatively well preserved. Consequently, the tropics, where 39 vegetation is hyperdiverse and natural archives are rare, have been neglected and 40 deserve attention. In this study, we used next-generation sequencing to barcode sedDNA 41 from Lake Sele, localized in the tropical lowlands of Benin (Africa), and compared the 42 taxonomic diversity detected by DNA analyses with pollen assemblages. Plant sedDNA 43 was successfully amplified from 33 of the 34 successfully extracted samples. In total, 43 44 taxa were identified along the 5,000 years spanned by the sediment: 22 taxa were 45 identified at the family level and 21 at the genus level. The plant diversity recovered 46 through sedDNA from Lake Sele showed a specific local signal and limited overlapping 47 with pollen. Introduced plants, grown and cultivated close to the water, such as sweet 48 potato, were also well recorded by sedDNA. It appears, therefore, to be a promising 49 approach to studying past diversity in tropical regions, and could help in tracking the 50 introduction and history of agriculture. This is the first time this method has been used 51

RESUMELa procréation a été et continue d'être de nos jours la raison fondamentale du mariage en Afrique depuis les temps immémoriaux. L'infécondité du couple est vue comme une fatalité que ce dernier doit combattre à tout prix durant une bonne partie de sa vie. En vue de connaître les recettes utilisées au Bénin pour traiter la stérilité féminine, une enquête a été entreprise en direction des tradithérapeutes et des personnes ressources dans les départements de l'Ouémé et du Plateau au Sud-Bénin. Au total 93 tradithérapeutes et personnes ressources ont été enquêtés. Il s'agit d'une enquête ethnobotanique basée sur des interviews individuelles semi-structurées qui a permis de recenser 123 recettes dans lesquelles interviennent 90 espèces végétales appartenant à 86 genres et 47 familles dont les plus représentées sont les Leguminosae (10%), les Euphorbiaceae (6,67%), les Annonaceae (5,55% The ethnobotanical study of plants used in women infertility treatment in the departments of Oueme and Plateau in South of Benin ABSTRACT Procreation has been and continues to be today the fundamental reason for marriage in Africa since immemorial time. Infertility of the couple is seen as a fatality that it seeks to fight at all costs for a good part of his life. To know the recipes used in Benin to treat female infertility, a survey was undertaken towards the V. HOUMENOU et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 11(4): 1851-1871, 2017 1852 traditional healers and resource persons in the departments of Ouémé and Plateau in South of Benin Republic. On the whole, 93 traditional healers and resource persons were surveyed. This is an ethnobotanical sample survey which has permitted to identify the causes of female infertility and 123 recipes in which involved 90 plant species belonging to 86 genera and 47 families, the most represented being Leguminosae (10%), Euphorbiaceae (6.67%), Annonaceae (5.55%). The organs of species such as Afromomum melegueta, Allium cepa, Baphia nitida, Carissa spinarum, Elaeis guineensis, Garcinia kola, Kigelia africana, Monodora myristica, Mrinda lucida, Musa sapientum, Olax subscorpioidea, Pupalia lappacea, Tetrapleura tetraptera, Pterocarpus erinaceus, Xylopia aethiopica are the most cited in the recipes. These plants contribute to relieve several infertile couples and deserve to be protected for posterity.

No abstract

No abstract

, la production du miel constitue une source potentielle non négligeable de revenu monétaire pour la population rurale. Une enquête a été conduite au Nord-Ouest du Bénin auprès de 35 apiculteurs pour évaluer les caractéristiques techniques et l'importance socio-économique de l'apiculture. Les apiculteurs enquêtés ont un âge compris entre 20 et 79 ans. La plupart des apiculteurs interviewés (74,29%) pratiquaient la chasse au miel avant d'être formés pour l'apiculture moderne. Les types de ruches connus sont la ruche kenyane qui est utilisée exclusivement par 68,57% des apiculteurs et la ruche traditionnelle utilisée seulement par 8,57%. Le nombre de ruches colonisées par apiculteur ou groupement varie de 3 à 46. La production annuelle de miel est en moyenne de 10,55 ± 3,56 litres par ruche et de 148,57 ± 77,01 litres par apiculteur ou groupement. Le prix de vente du miel est compris entre 1200 et 2000 F CFA par litre. La recette annuelle brute par apiculteur ou groupement varie de 9000 à 580000 F CFA. Le miel est utilisé dans le traitement de 28 maladies dont la brûlure et la toux sont les plus citées.

REMERCIEMENTS La présente étude a été réalisée grâce au soutien financier de la Coopération Universitaire pour le Développement (CUD) à travers le Programme Master RESBIO de la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin). RESUMECola nitida est une espèce fruitière à usages multiples qui, malheureusement, est souvent la cible des plantes parasites de la famille des Loranthaceae. L'objectif de la présente étude est de recenser les espèces de Loranthaceae parasites de C. nitida, d'évaluer leur impact sur ce fruitier et d'inventorier les usages thérapeutiques faits de ces plantes parasites au Sud du Bénin. Pour y parvenir, des inventaires floristique et forestier puis des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisés. Au total, 15 plantations et 50 jardins de case abritant C. nitida ont été explorés dans 12 villages à travers lesquels 87 personnes utilisant les Loranthaceae ont été questionnées. Les résultats révèlent que sur les 552 pieds de C. nitida explorés, 6 espèces de Loranthaceae qui sont : Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii et T. globiferus ont été recensées. Le taux d'infestation est de 53%. Sur le plan ethnobotanique, les Loranthaceae de C. nitida interviennent dans le traitement de 3 affections que sont : la stérilité, les fausses couches (40% chacune) et les troubles menstruels (20%). Cette étude permet de proposer l'utilisation à grande échelle des Loranthaceae comme approche de gestion durable de ces hémiparasites. © 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Gui africain, biodiversité, densité parasitaire, gestion durable, Bénin. Diversity, impacts and uses of Loranthaceae growing on Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. in Southern Benin ABSTRACTCola nitida is a kind of fruit presenting international multiple uses. However, this fruit is often the target of parasitic plants of Loranthaceae family. The aim of the present work is to know the diversity and AHAMIDÉ et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 9(6): 2859-2870, 2015 2860 impact of Loranthaceae on C. nitida tree and the different uses made of these parasites. A total of 552 feet of C. nitida have been explored within 15 plantations and 50 home gardens spread in 12 villages through which 87 people using Loranthaceae have been questioned. The results show that C. nitida is parasitized by 6 species of Loranthaceae (Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii and T. globiferus). Infestation rate of C. nitida is 53%. On ethnobotanical level, Loranthaceae growing on C. nitida contribute to the treatment of three diseases which are barrenness, miscarriage (40% each) and menstrual disorders (20%). Pending the development of effective struggle methods against Loranthaceae growing on C. nitida, the widespread use of these parasites can contribute to maintain them in acceptable damage threshold and also generate incomes for people.

No abstract