BackgroundSpontaneous cerebrospinal fluid leaks are rare but may lead to confusion with other diseases in patients without history of trauma. We report a rare case unusual for two reasons. First, our patient was put under antiallergic medication for months before the diagnosis of spontaneous cerebrospinal fluid leak of the sphenoid sinus. Second, our patient was managed successfully by a ventriculoperitoneal shunt.Case presentationOur patient was a nonobese 49-year-old Arab man without history of trauma or surgery who presented with rhinorrhea. He was given allergic rhinitis medication for 4 months without improvement. After the onset of headache leading to the suspicion of paranasal sinusitis, a computed tomography scan discovered an osteodural defect in the sphenoid sinus roof and a magnetic resonance imaging scan showed an aspect of empty sella with an arachnoidocele. An eye fundus examination found papilledema suggesting the diagnosis of idiopathic intracranial hypertension. We performed a ventriculoperitoneal shunt without repair of the osteodural defect. Because of the favorable evolution, we decided to postpone surgery.ConclusionsSpontaneous cerebrospinal fluid leak should be considered even in nonobese male patients without history of trauma. Our observation adds to other case reports suggesting the decrease of cerebrospinal fluid pressure alone as an option for the treatment of spontaneous cerebrospinal fluid leaks. Additional studies are necessary to clarify the indications.
La pathologie tumorale de la glande parotide est complexe et pose un problème diagnostique et thérapeutique. Une bonne analyse des facteurs prédictifs de malignité de ces tumeurs parotidiennes semble actuellement nécessaire en vue d'une meilleure planification thérapeutique. Le but de ce travail est d’étudier les facteurs prédictifs de malignité dans les tumeurs parotidiennes à travers une étude rétrospective sur 76 cas de tumeurs de la parotide traités au service d'Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie Cervico-Faciale de l'hôpital militaire Avicenne de Marrakech entre janvier 2000 et décembre 2012. Il s'agit de 40 femmes et 36 hommes. L’âge moyen était de 44 ans pour les tumeurs bénignes alors qu'il était de 50 ans pour les tumeurs malignes. Le délai moyen de consultation était de 24 mois pour les tumeurs bénignes et de 16 mois pour les tumeurs malignes. La tuméfaction de la région parotidienne a été un signe révélateur constant chez tous les malades. La malignité est évoquée cliniquement devant la douleur, la paralysie faciale, la fixité par rapport au plan superficiel ou profond et la présence d'adénopathie. L'IRM constitue désormais l'examen de choix dans l'exploration des masses tumorales parotidiennes avec une bonne valeur diagnostique de malignité ou de bénignité. La cytoponction à l'aiguille fine n'a pas de valeur que si elle est positive. La parotidectomie exploratrice avec examen anatomopathologique extemporané demeure la clé du diagnostic positif. Les tumeurs parotidiennes bénignes représentent l'entité la plus fréquente (80%) et l'adénome pléomorphe demeure le type histologique prédominant (61%). Quant aux tumeurs malignes, elles sont plutôt rares, dominées essentiellement par les carcinomes muco épidermoides (6,5%). Le traitement chirurgical est l'option de choix souvent associée à un curage ganglionnaire et une radiothérapie pour les tumeurs malignes. La paralysie faciale est la complication la plus fréquente de la chirurgie parotidienne.
IntroductionTo the best of our knowledge, the association of nasopharyngeal and laryngeal tuberculosis has never been described before in the literature. We report here a first observation.Case presentationWe report the case of a 38-year-old Arab man who presented with an isolated hoarseness. Radiological and endoscopic examinations showed a thickening of the left lateral wall of his nasopharynx and the left vocal cord. Pathology revealed the diagnosis of tuberculosis of both localizations. He received a 6-month antituberculous chemotherapy with a satisfying uneventful evolution.ConclusionsTuberculosis should be considered in the differential diagnosis of soft tissue masses of the head and neck, particularly when the imaging findings and clinical presentation are atypical. The diagnosis of tuberculosis is mainly based on histopathological and/or bacteriological examination.
Les localisations ORL extra ganglionnaires de la tuberculose sont rares. La symptomatologie clinique ainsi que les examens paracliniques sont souvent trompeurs,posant ainsi le problème de diagnostic différentiel avec la pathologie tumorale. Nous rapportons 15 cas de localisations extra ganglionnaires de tuberculose, colligés au service ORL et CCF de l'Hopital Militaire Avicenne de Marrakech colligés entre 2009 et 2013. L’âge moyen de nos patients est de 33 ans. L’étude topographique a montré 6 cas au niveau du cavum, un cas de miliaire tuberculeuse pharyngée, 4 cas laryngés; 2 localisations auriculaires; 1 parotidienne et 1 localisation sous maxillaire. Le diagnostic était anatomopathologiquedans tous les cas. Tous nos patients ont reçu un traitement antituberculeux avec une bonne évolution. Mots-clés: Tuberculose, amygdale, rhinopharynx, larynx, glandes salivaires,Oreille moyenne.
The posttraumatic cholesteatoma is a rare complication of different types of the temporal bone damage. Its diagnosis is often done after several years of evolution, sometimes even at the stage of complications. A case of posttraumatic cholesteatoma is presented that was revealed by a facial nerve paralysis 23 years after a crash of the external auditory canal underlining the importance of the otoscopic and radiological regular monitoring of the patients with a traumatism of the temporal bone.
IntroductionMalignant schwannomas or neurofibrosarcomas are rare nerve tumors of unknown etiology. These neoplasms are highly aggressive with a marked propensity for local recurrence and metastatic spread. Their management continues to be a challenge for pathologists and surgeons. Maxillofacial locations are very exceptional. We report the case of a patient with unusual malignant schwannoma of the infratemporal fossa discovered at a late evolving stage.Case presentationA 56-year-old woman, of Moroccan nationality, presented to our hospital in 2013 with a large right-sided hemifacial swelling that had evolved over the previous 4 months, with a limitation of mouth opening, nasal obstruction and episodes of epistaxis. A CT scan and MRI showed a large and invasive tumor occupying her right infratemporal fossa and maxillary sinus, with sphenoidal, ethmoidonasal, nasopharyngeal and intraorbital extension. A nasal endoscopic biopsy was performed. Immunohistochemical examination concluded a diagnosis of malignant schwannoma, and a palliative radiotherapy was decided; however, our patient died 10 days later.ConclusionsMalignant schwannoma of paranasal sinuses and the anterior skull base is a rare tumor that involves a high rate of local invasion. The prognosis is poorer compared to that occurring in the trunk and extremities.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents et moins de 10% d'entre eux sont malin. Ils posent un véritable problème diagnostique et thérapeutique surtout par rapport à leur nature bénigne ou maligne. L’étude de certains facteurs cliniques et paracliniques de présomption de malignité permet de bien codifier la stratégie thérapeutique. Le but de ce travail est d’étudier les facteurs prédictifs de malignité des goitres nodulaires et comparer nos résultats à ceux de la littérature. Il s'agit d'une étude rétrospective à propos de 500 cas de goitres nodulaires opérés au service d'Oto-rhino-laryngologie (ORL) et Chirurgie cervico-faciale (CCF) de l'hôpital militaire Avicenne de Marrakech entre 2006 et 2012. Le pourcentage de cancers a été de 6,8%. L’âge moyen de nos patients était de 46 ans, avec une sex-ratio de 5 (F/H). A la palpation cervicale; le caractère dure du nodule a été constaté dans 94,4% des cas de cancer, avec des limites irrégulières dans 64,70% des cas de cancer. Trois nodules étaient fixes et ils étaient tous malins. Les adénopathies cervicales ont été constatées chez 8 malades dont 7 présentaient des cancers. A l’échographie, 61,8% des nodules malins présentaient un aspect hypoéchogène, avec des contours flous dans 88,24% des cas. La vascularisation intra nodulaire était présente dans 35,3% de ces cas des cancers avec des microcalcifications chez 55,9% d'entre eux. Le halo hypoéchogene périnodulaire était incomplet dans 73,5% des cas de cancer. Nos patients étaient en euthyroïdie dans 84,6% des cas. Les facteurs prédictifs de malignité d'un goitre nodulaire, étaient donc dans notre étude d'abord cliniques: l’âge supérieur à 60 ans, la consistance dure du nodule, sa fixité, son caractère irrégulier et mal limité à la palpation, ainsi que la présence d'adénopathie(s) cervicale(s) à l'examen; et échographiques: le caractère hypoéchogène, les limites floues, la présence de microcalcifications et la visualisation d'une vascularisation intranodulaire avec ou sans vascularisation périnodulaire. Bien que certains de ces facteurs soient fortement prédictifs de malignité, seule l'histologie définitive apporte le diagnostic de certitude. Le clinicien doit alors se baser sur un faisceau d'arguments pour adopter une conduite pratique en vue d'une prise en charge adéquate.
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