Commensality (the act of eating together) is studied in a range of disciplines and often considered important for social communion, order, health and well-being, while simultaneously being understood as in decline (especially the family meal). However, such claims are also contested in various ways. In this paper, we discuss the expanding field of commensality research and critically reflect on the debates surrounding its social functions, including its role in public health. We illuminate the deep social and cultural significance of commensality, through time and space, and conclude that whether or not commensality is the preferred social form of eating for any given individual, it is difficult to escape its sociocultural desirability and idealization. As a cross-cultural phenomenon in both past, present, and future, we suggest that commensality deserves further research. This includes commensality as a research topic in itself and as an entry point to unveil different dimensions of social relations between people, as well as interactions between humans and material objects.
There exists a normative representation of family meals in contemporary Western societies which is promoted as imperative through public health programs, larger discourses and by some studies in the nutritional and public health research fields. Family meals, also called domestic commensality, are represented as convivial events and are associated with positive health and wellbeing outcomes but there is minimal evidence to show they are beneficial for family members and it is not known which aspect of the family meal could be responsible for these alleged benefits. This normative family meal image is based on a representation of the family as a peaceful unit exempt from external constraints. This narrative literature review of qualitative studies of family meals seeks to put forward the underlying premises of this representation and compare it with reports about actual practices. The results emphasize that eating together is still practiced and remains valued by family members, which is in contrast to discourses lamenting the decline of the family meal. However, the valorisation and recurrence of family meals depends on class, gender and cultural positions. There is a gap between the norm of healthy or convivial and achievable family meals, which can reinforce the so-called “mental load” and “emotion work” of those in charge of feeding the family and heighten inequalities within the household. In fact, there are many challenges to family meals which originate from external constraints or are inherent aspects of family life. The results from this review suggest that we should focus on family meals by taking into account the food work surrounding it and focussing on the interactional aspects of family meals. Ethnographic methods allow the researcher to observe the diversities and complexities of commensality as well as family dynamics and, in doing so, could provide more realistic representations of eating within the family.
Les sociabilités alimentaires du sujet âgé constituent aujourd’hui une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics français, ainsi que pour une partie de la société civile. Principalement du fait d’acteurs associatifs, de nombreuses initiatives locales autour de l’alimentation ont en effet vu le jour au cours des quinze dernières années. Elles ont souvent en commun d’utiliser le potentiel de rapprochement et de plaisir offert par la commensalité et la préparation en commun du repas comme levier d’action pour « bien vieillir ». À partir d’entretiens semi-directifs, de la recension de la documentation ainsi que d’observations flottantes réalisées entre octobre 2015 et juin 2016 auprès d’acteurs de terrain, cet article propose d’analyser les enjeux perçus autour des sociabilités alimentaires du sujet âgé. L’analyse des discours permet de montrer une appropriation et un renforcement des messages officiels par de nombreux acteurs de terrain, qui contribuent ainsi à penser la vieillesse et le vieillissement uniquement en termes de manques et de risques, qu’ils soient psychologiques, sanitaires ou sociaux.
L’objectif de l’article est de montrer la nécessité de la reconnaissance de l’intervention de proximité comme pratique professionnelle par une reddition de comptes qui rend visible sa contribution dans la réduction des inégalités de santé et le renforcement du lien social et communautaire sur un territoire donné. À partir d’un devis d’étude de cas multiples qualitatif et participatif de quatre terrains de recherche au Québec, nous proposerons des dimensions qui considèrent l’articulation du « sens » et de la « mesure » pour une reddition de comptes innovante, intégrée et partenariale.
Si la présence française au Brésil a été étudiée en ciblant les pionniers (Brault, 2011), les étudiants (Barbosa et al., 2010), les expatriés (Corrêa Clemente, 2009) ou plus récemment les Français ayant migré pour des raisons sentimentales dans le Nordeste (Loloum, 2018), rares sont les travaux qui s'intéressent à la position sociale des Français dans la société brésilienne. Plus rares encore sont les travaux qui y corrèlent la dimension raciale. Celle-ci est particulièrement intéressante à prendre en compte dans le contexte de Salvador, ville brésilienne comptant la plus grande part de population s'identifiant comme noire (79,4 %) (IBGE, 2019). Par ailleurs, l'histoire de Bahia, et plus largement celle du Nordeste, a été marquée par l'esclavage des plantations de canne à sucre. La culture quasi-exclusive de cette denrée dans le Nordeste, pendant la colonisation portugaise, a sollicité une main d'oeuvre esclave venue d'Afrique, transitant par le port de Salvador (Reis, 1992). Alors que les classes dominantes, le plus souvent européennes ou d'ascendance européenne, avaient le contrôle du capital lié à la commercialisation de la canne à sucre, elles réglementaient aussi les points de récolte alimentaires, en limitant l'accès de leurs esclaves. Une dépendance alimentaire s'est peu à peu établie, affamant les populations les plus pauvres -principalement noires et amérindiennes -et les privant d'un apport nutritionnel suffisant (Castro, 1983). Le développement autonome du Brésil dans le siècle suivant, basé sur la monoculture, n'a pas permis à la population, le plus souvent noire ou métisse, de se libérer de la faim et de la pauvreté (Castro, 1983) et ce, malgré les revendications des populations afro-brésiliennes dans le Nordeste (Ribeiro, 2016). Malgré l'imaginaire collectif de la démocratie raciale, défendant l'idée d'un métissage harmonieux occultant les origines ethniques au profit de la nationalité brésilienne, le racisme est très marqué au Brésil. Il est notamment saillant dans la hiérarchisation sociale Usages de l'espace, positionnement social et dimensions raciales : le cas des...
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
hi@scite.ai
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.