Plurilingualism, as an individual resource and as an educational goal, is today a challenge launched by European policies and by the reality of educational environments. Through the development of their communicative competence, the latter feel the need to prepare their students to actively participate as full citizens in complex democratic societies and in a globalised world. The linguistic and cultural diversity that characterises these educational environments redoubles the interest for a plurilingual perspective to language teaching. A plural approach such as intercomprehension between related languages has proved to be a powerful catalyst for plurilingual education seeking to develop the linguistic, communicative and cultural repertoire of the individual, rather than the mastery of one or more languages. In this article we will propose a framework describing communicative competencies in intercomprehension for learners ant teachers as well (REFIC). This framework aims to provide a guide for programming and a basis for assessing competencies acquired in the context of a plurilingual approach to language learning such as intercomprehension.
Le public Erasmus est un public nomade. Non captif, il s’échappe des programmes, des évaluations, des classes ; éphémère, il ne reste qu’un temps qui se dilate par son intensité vécue mais ne coïncide pas avec les rythmes institutionnels ; plurilingue, il surfe sur la norme et pratique de façon décomplexée le code-switching et l’intercompréhension ; extraterritorial : il jouit de sa position liminaire, invente des lieux tiers... La didactique du FLE est mise à l’épreuve par ce public tout à la fois exigeant et fuyant. L’une des voies didactiques possibles pour relier les deux pôles de leur apprentissage linguistique, l’expérience directe et le cours, est celle de l’écriture d’élaboration du vécu qui prend souvent la forme de l’écriture délocalisée sur la toile ou de l’écriture hybride entre le journal de voyage et le journal d’ethnologue dans les journaux d’apprentissage. Dans ce filon, nous examinerons les lieux d’écriture des Erasmus et leur potentiel en didactique : les allers et retours entre la classe (virtuelle ou non) et le corps social appellent à une méthodologique spécifique qui bouleverse les pratiques enseignantes. La voix des Erasmus est souvent sollicitée dans des visées institutionnelles promotionnelles mais leur prise de parole effective qui émerge d’une brève recherche sur les lieux d’expression des Erasmus dans l’espace public, conduit à poser sur ce groupe social un regard renouvelé : non plus hôtes étrangers à assister ou à mettre en vitrine mais agents de nouvelles modalités de citoyenneté active.
Résumé L’introduction des certifications à l’université ne va pas de soi et suscite un certain nombre d’interrogations que cette réflexion, menée à partir de l’expérience italienne sur les certifications de langue française, tente de dégager. On voit ainsi se dessiner un parcours qui permettra d’identifier différents facteurs dont il faut tenir compte afin de mesurer la pertinence, la validité et l’opportunité du choix de faire entrer à l’université des examens élaborés souvent en dehors d’elle sur la base des exigences du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues. Et on argumentera en faveur d’une collaboration plus étroite entre les Universités et les organismes d’évaluation.
depuis 1994, Mathilde Anquetil enseigne comme enseignantechercheure depuis 2009-2010 à l'Université de Macerata. Spécialiste en didactique du français langue étrangère, ses champs de recherche et d'action sont : l'éducation plurilingue et interculturelle, la politique linguistique, l'analyse du discours politique, l'analyse des interactions didactiques, l'évaluation, l'intercompréhension entre langues romanes, la
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