Le léiomyosarcome de la surrénale (LS) est une tumeur extrêmement rare. Elle dérive des vestiges de la musculeuse des veines surrénaliennes. Elle touche le plus souvent les patients immunodéprimés (sida ou infectés par le virus d'Epstein-Barr). Même dans ces cas, l'incidence est faible. Nous rapportons un cas de LS, chez un patient de 20 ans, qui s'est présenté pour un syndrome occlusif haut par compression duodénale évoluant depuis une semaine. L'imagerie avait évoqué le diagnostic d'une tumeur surrénalienne maligne. Une résection était réalisée avec succès. Les contrôles clinique et radiologique en postopératoire étaient satisfaisants. Le recul est de 55 mois. Le LS est une tumeur agressive. Seule la chirurgie radicale élargie parfois aux organes de voisinage, pour avoir des marges saines, permet de prolonger la survie. La chimiothérapie et la radiothérapie sont indiquées en cas de tumeur non résécable et métastatique. Mots clés Léiomyosarcome · Surrénale · Chirurgie · SurrénalectomieAbstract Leiomyosarcoma of the adrenal gland is an extremely rare tumour originating from the central adrenal vein or its tributaries. Patients with human immunodeficiency virus (HIV) and Epstein-Barr infection have a higher incidence of these tumours, but even in those individuals, the overall incidence is very low. In this paper, we report a case of adrenal leiomyosarcoma in a 20-year-old man who presented with a high occlusive syndrome through duodenal compression, developing over the course of one week. The imagery showed a malignant adrenal tumour. A resection was successfully performed. The patient has been in recession for 55 months. Despite the rarity of this tumour, leiomyosarcoma of the adrenal gland has an aggressive behaviour. Adrenalectomy is the primary treatment, while chemotherapy or radiotherapy is not prescribed except in metastatic or bulky and non-operative disease.
Le carcinome épidermoïde primitif de la vésicule biliaire est une entité rare. Il représente moins de 2 % des carcinomes de la vésicule biliaire. Il est caractérisé par son envahissement locorégional rapide et son pronostic plus sombre que celui de l'adénocarcinome. En raison du retard diagnostique, ces tumeurs sont souvent diagnostiquées à un stade avancé. À travers quatre cas colligés, les auteurs discutent certaines difficultés diagnostiques et thérapeutiques de ces tumeurs. L'extension tumorale importante au moment du diagnostic et la présence d'un envahissement ganglionnaire constituent des facteurs péjoratifs dans la prise en charge du carcinome épidermoïde de la vésicule biliaire.Mots clés Carcinome épidermoïde · Vésicule biliaire · Lithiase biliaire · Chirurgie · Segmentectomie hépatique · Ictère Abstract Squamous cell carcinoma accounts for less than 2% of gallbladder carcinomas, and is characterised by an invasive growth, a reduced tendency for lymph node metastasis, an increased tendency for hepatic infiltration or liver metastasis and a poorer prognosis than adenocarcinoma. Because of diagnostic delays, this tumour is generally diagnosed in advanced stages. We describe 4 cases of pure squamous cell carcinoma; the authors discuss diagnosis and therapeutic difficulties of these tumours. In both histological types of gallbladder carcinoma, treatment depends on the grade of local and regional invasion and tumour spread at diagnosis.
L'association phéochromocytome et grossesse est rare, ce qui explique la difficulté de son diagnostic, d'autant que le phéochromocytome peut se manifester comme une hypertension artérielle gravidique banale. Le pronostic maternel et foetal est conditionné par un diagnostic précoce et une prise en charge médicale multidisciplinaire qui prépare à l'exérèse de la tumeur. La certitude diagnostique est donnée par des tests biologiques qui sont simples et fiables à condition d'y penser. La tumeur est localisée par échographie ou scanner. La préparation par alphabloquant permet de choisir, en fonction du terme, de retirer la tumeur avant ou après l'accouchement. Cette stratégie permet de réduire une mortalité maternelle et foetale qui est très élevée quand le diagnostic est méconnu. Mots clés Phéochromocytome · GrossesseAbstract Pheochromocytoma is rarely observed during pregnancy and not easily diagnosed, especially since the clinical manifestations may mimic common gravid hypertension. The maternal and foetal prognosis depends on early diagnosis and multidisciplinary management preparing for tumor resection. Appropriate laboratory tests easily provide the positive diagnosis, if they are ordered. The tumor is localized by ultrasonography or scanner. By prescribing an alpha-blocker, it is possible to prepare there section as a function of term, before or after delivery. This strategy makes it possible to reduce a maternal death and foetal which is very high when the diagnosis is ignored.
Les métastases cutanées des tumeurs malignes abdominales sont rares. Des métastases cutanées d'un corticosurrénalome ont été rarement rapportées même au stade avancé de la maladie. Nous rapportons le cas d'un patient qui a consulté pour une lésion cutanée axillaire, et dont l'exploration avait montré l'existence d'une grosse lésion surrénalienne. L'étude histologique a montré qu'il s'agissait d'une métastase cutanée d'un corticosurrénalome malin. Mots clés Corticosurrénalome · Métastase · PeauAbstract Cutaneous metastases of abdominal malignant tumours are rare. Cutaneous metastases of an adrenal cortical carcinoma have seldom been reported even at an advanced stage of the disease. We report the case of a patient who consulted for a cutaneous axillary lesion, whose exploration had shown the existence of a large adrenal lesion. The histological examination showed that the lesion was a cutaneous metastasis of a malignant adrenal cortical carcinoma.
Introduction : Le prolapsus du rectum se définit par l'intussusception de la portion terminale du tube digestif. Plusieurs techniques chirurgicales ont été rapportées pour le traiter. Actuellement, la promontofixation par voie coelioscopique (CL) est devenue le standard dans le traitement des prolapsus rectaux. À travers une étude rétrospective colligée au service de chirurgie A à Rabat, les auteurs analysent les difficultés thérapeutiques de cette pathologie et insistent sur l'intérêt actuel de la coelioscopie par rapport à la laparotomie (LP). Matériel et méthodes : Trente interventions ont été réalisées, dont 25 par LP : 11 rectopexies directes associées une fois à une résection sigmoïdienne, 12 interventions d'Orr et Loygue, une intervention d'Altmeier et une intervention de Delorme. Chez cinq patients, une promontofixation CL était réalisée. Résultats : La mortalité était nulle dans notre série. Le taux de morbidité a été de 17,3 % en LP vs nulle en CL. La durée moyenne opératoire était entre une heure et 30 minutes (LP) vs deux heures (CL). La durée moyenne de séjour était de quatre jours (LP) vs 48 heures (CL). Les résultats à long terme étaient excellents pour la coelioscopie avec un recul moyen d'un an. Il y a eu quatre récidives (LP) vs zéro (CL). Conclusion : Notre expérience en matière de traitement coelioscopique des prolapsus rectaux confirme que la promontofixation sous coelioscopie est efficace, fiable et reproductible. À défaut, la rectopexie par voie abdominale semble être une bonne alternative. Mots clés Prolapsus · Rectum · Rectopexie · Laparotomie · CoelioscopieAbstract Introduction: The rectal prolapse is defined by the intussusception of the final portion of the digestive tract. Several surgical techniques were reported to treat it. Currently the laparoscopic promontofixation became the standard of the rectal prolapse treatment. Through a retrospective study done in surgery A department, the authors analyze the therapeutic problems and show the benefice of laparoscopy (CL) vs. laparotomy (LP). Material and methods: Thirty interventions were carried out, including 25 by LP: direct rectopexy in 11 cases associated one time with a sigmoid resection. Twelve patients had Orr and Loygue procedure, Altmeier and Delorme procedures in one time each and five patients had a laparoscopic promontofixation. Results: Mortality was null in our series. The rate of morbidity was 17.3% in LP vs null out of CL the operational average duration was between one hour and 30 minutes (LP) vs two hours (CL). The average duration of stay was four days (LP) vs 48 hours (CL). The long-term results were excellent for the coelioscopy with 1-year follow-up. There were four recurrences in (LP) vs zero in (CL). Conclusion: Our experience in laparoscopic treatment in rectal prolapse confirms that the laparoscopic promontofixation is effective, reliable and reproducible. The LP rectopexy seems to be a good alternative in unavailability of the CL.
Le lymphangiome kystique est une tumeur vasculaire bénigne rare à localisations diverses, pouvant se révéler à tout âge dans ses localisations abdominales qui représentent moins de 10 % des cas et atteignant préférentiellement le mésentère. La localisation rétropéritonéale est moins fré-quente. Nous rapportons le cas d'une jeune femme âgée de 30 ans, admise pour prise en charge d'une masse abdominale dont l'apparition remontait à un an, dans ses antécédents, elle avait été opérée à deux reprises pour masse abdominopelvienne, dont l'étude anatomopathologique révélait un lymphangiome kystique péritonéal multiloculaire. Une TDM abdominopelvienne montrait une formation kystique multiloculaire de siège abdominopelvien. L'exploration chirurgicale localisait une tumeur kystique rétropéritonéale, l'étude anatomopathologique de la pièce concluait à un lymphangiome kystique. Le lymphangiome kystique est une tumeur malformative bénigne du système lymphatique, son diagnostic nécessite une confirmation histologique, le traitement de choix est l'exérèse complète de la lésion, le pronostic est bon. Mots clés Rétropéritonéal · Lymphangiome kystique · Diagnostic · TraitementAbstract Cystic lymphangioma is a rare benign vascular tumor that may arise in various sites, revealed at any age. Abdominal locations represent less than 10% of the cases preferentially involving the mesentery. The retroperitoneal site is less frequent. The authors report the case of a 30-year-old woman who was admitted for an abdominal mass that appeared over the last one year. In her past, she was operated for a cystic mass and the anatomopathologist concluded it to be a cystic lymphangioma. Abdominal scan showed a retroperitoneal cystic mass. Surgical exploration revealed a retroperitoneal cystic tumor. Anatomopathologic examination concluded it to be a cystic lymphangioma. The cystic lymphangioma is a benign malformative tumor of the lymphatic system, its diagnosis requires a histological confirmation. Surgery is the best curative treatment with complete excision, the prognosis is excellent.
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