We make an important distinction between product attribute claims related to (1) the environment of the production site and (2) environmentally friendly actions. A producer using type #1 claims benefits from a clean environment, while a producer using type #2 claims undertakes efforts to protect the environment. The categorization of those claims may not be clear to consumers. Rather than focus on informational asymmetry between producers and consumers, this article deals with the way producers may support environmental claims on agrifood products using one of the two categories. I n response to consumer preferences, there has been a tremendous development in ecolabeling initiatives in the agrifood sector as a means of internalizing environmental externalities. By conveying information to consumers, ecolabeling schemes enable consumers to "vote with their dollars" by purchasing products complying with their environmental values (Moon et al.; Loureiro, McCluskey, and Mittelhammer). The environmental attributes of agrifood commodities have clear credence properties. Unlike search and experience attributes (Nelson) where quality is well defined among transacting parties, credence attributes raise the issue of defining quality ex ante before monitoring (Darby and Karni). Several papers have addressed the trustworthy information issue (Cason and Gangadharan; Caswell and Modjuszka; Kirchhoff; Teisl and Roe).
Résumé Du fait de l’indétectabilité des caractéristiques environnementales par le consommateur, la différenciation environnementale des produits se concrétise sur le marché à travers un éco-étiquetage. Il est censé informer le consommateur sur les efforts de l’entreprise pour contribuer à la préservation de l’environnement, notamment de son cadre de production. Cependant, il permet des comportements opportunistes exploitant les asymétries informationnelles et les capacités cognitives limitées du consommateur. Pour les produits agro-alimentaires, nous montrons que les firmes peuvent utiliser la réputation environnementale du lieu de production, comme vecteur de rente environnementale et instrument de différenciation sans fournir d’efforts environnementaux. À l’aide de la théorie des jeux, nous analysons les risques de défaillances du marché liées : 1/à la confusion du consommateur, et/ou 2/ à la manipulation opportuniste de l’information par les producteurs. Enfin, nous décrivons quelques mécanismes susceptibles d’atténuer ces défaillances du marché.
Les « alliances vertes » entre les entreprises et les associations de protection de l’environnement se fondent sur des relations d’intérêt mutuel et incluent différentes formes de coopération. Malgré leurs promesses de résultats win-win, elles peuvent également générer des effets pervers. Après avoir identifié des éléments de définition et de typologie des alliances vertes, nous étudions les principaux déterminants de l’adhésion des entreprises et des associations environnementales à ce type de partenariat et les risques d’instrumentalisation (réciproque) au sein ou par rapport aux alliances. Afin de rendre notre propos plus concret, nous présentons deux alliances vertes se référant à des échelles géographiques différentes, l’une entre Pollution Probe et le distributeur Loblaws (Canada), l’autre entre le WWF et la multinationale des matériaux de construction, Lafarge (France). Quelques implications en termes de politique économique sont mises en évidence.
Le rôle des sols dans les processus biologiques, physiques et chimiques qui sont à l'arrière-plan des problèmes environnementaux est très largement méconnu. L'agro-économiste explique pourquoi, de son point de vue, il en est ainsi. Ceci est dû à la non-coïncidence de deux grilles de lecture d'un problème d'environnement, l'une scientifique, l'autre sociale, et correspondant aux exigences de l'action publique.
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