SUMMARY BackgroundRecently, a new enteropathy has been described: olmesartan-associated enteropathy. However, the association has been questioned: a phase 3 trial and a cohort study found no association between gastrointestinal events and olmesartan.
Background and study aims
Endoscopy is considered the third highest generator of waste within healthcare. This is of public importance as approximately 18 million endoscopy procedures are performed yearly in the United States and 2 million in France. However, a precise measure of the carbon footprint of gastrointestinal endoscopy (GIE) is lacking.
Methods
This retrospective study for 2021 was conducted in an ambulatory GIE center in France where 8’524 procedures were performed on 6’070 patients. The annual carbon footprint (CF) of GIE was calculated using “Bilan Carbone” of the French Environmental and Energy Management Agency. This multi-criteria method accounts for direct and indirect greenhouse gas (GHG) emissions from energy consumption (gas and electricity), medical gases, medical and non-medical equipment, consumables, freight, travel and waste.
Results
Greenhouse gas emissions in 2021 are estimated at 241 tonnes CO2 equivalents (CO2e) at the center, giving a carbon footprint for one GIE procedure at 28·4 kg CO2e. The main greenhouse gas emission, 45 % of total, is from travel by patients and professionals at the center. Other emission sources, in rank order, are medical and non-medical equipment (32%), energy consumption (12%), consumables (7%), waste (3%), freight (0·4%) and medical gases (0·005%).
Conclusions
This is the first multi-criteria analysis assessing carbon footprint of gastrointestinal endoscopy. It highlights that travel, medical equipment and energy are major sources of this footprint, waste being a minor contributor. This study provides an opportunity to raise awareness among gastroenterologists of the carbon footprint of GIE procedures.
Les effets indésirables (EI) du dépistage organisé (DO) du cancer colorectal (CCR) n'ont pas été aussi bien évalués que pour le dépistage du cancer du sein. Le but de ce travail était de 1) recenser les EI du DO du CCR par recherche de sang occulte dans les selles et 2) déterminer les modalités optimales de ce recensement en routine. Méthodes : Recensement des EI du DO du CCR de septembre 2003 à février 2010 dans 2 départements selon 3 modalités : 1) notification par les gastroentérologues (GE) sur le compte rendu de coloscopie, enquêtes postales rétrospectives auprès 2) de tous les médecins généralistes (MG) et 3) de toutes les personnes examinées par coloscopie. Résultats : Les résultats obtenus sur plus de 10000 coloscopies seront présentés au Mans. Les résultats préliminaires portant sur 7206 coloscopies recensaient 60 EI graves : 9 (1.2‰) perforations, 36 (5.0‰) hémorragies, 8 syndromes douloureux abdominaux, 3 complications infectieuses, 2 phlébites, 1 infarctus du myocarde et 1 rétention urinaire. 18 (30%) étaient de gravité peu sévère, 29 (48.3%) modérée, 11 (18.3%) sévère et 2 occasionnaient des séquelles (stomie). Il n'y avait aucun décès. Ils conduisaient à 161 nuits d'hospitalisation pour 47 patients, 9 interventions chirurgicales, 8 transfusions et 10 coloscopies itératives. Le taux d'EI graves était de 8.3‰ coloscopies. Il atteignait 10.7‰ pour les 2809 coloscopies pour lesquelles les 3 sources d'information étaient disponibles. Il variait significativement avec le rendement de la coloscopie : 1.4‰ en l'absence de lésion néoplasique, 9.6‰ en cas d'adénome non avancé et 21.2‰ en cas de néoplasie avancée (p<0.01). Il survenait 1 EI grave pour 35.4 néoplasies avancées détectées. 40 EI graves (66.7%) étaient signalés par les GE, 34 (56.7%) par les patients et 19 (31.7%) par les MG. 850 MG (69.4%) et 4716 personnes dépistées (65.4%) répondaient aux enquêtes postales. Parmi ces dernières, 406 (8.6%) rapportaient des EI mineurs : 136 des douleurs après coloscopie, 124 des troubles du transit, 115 des ballonnements, 35 des nausées / vomissements et 24 des syndromes infectieux bénins. 509 (22.6%) estimaient le courrier d'annonce du résultat très angoissant, 413 (18.1%) la purge très pénible et 64 (1.4%) la coloscopie très douloureuse. Le dépistage occasionnait une angoisse importante chez 13.1% des personnes, durable dans 22.7% des cas. Conclusions : Dès lors qu'ils sont recherchés activement, les EI du DO du CCR sont plus fréquents qu'initialement rapporté, soit 0.8 EI grave pour 100 coloscopies. La plupart sont cependant mineurs et la balance bénéfices / risques du DO reste favorable. La fréquence des EI graves est corrélée au rendement de la coloscopie, de 1‰ en cas de coloscopie normale à 21‰ en cas de néoplasie avancée. La population cible doit en être informée. La notification des EI par les GE ne repère que 2 EI graves sur 3. Pour un recensement « exhaustif » des EI, les 3 sources d'information sont indispensables : GE, MG et patient.
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