Exploiting native plant growth-promoting rhizobacteria (PGPR) in Cameroonian agro-ecosystems provides a means to improve plant-microbe interactions that may enhance ecosystem sustainability and agricultural productivity in an environmentally eco-friendly way. Consequently, we aimed to investigate the community structure and functional PGPR diversity of maize grown in Cameroon. Native bacteria isolated from Cameroon maize rhizosphere soil were identified by partial 16S rRNA gene sequencing and screened for traits particularly relevant for Cameroon low-fertility soil conditions, such as their abilities to tolerate high concentrations of salt, and their plant growth- promoting potential. Genetic and functional diversity was characterized according to their phylogenetic affiliation. A total of 143 bacteria were identified and assigned to 3 phyla (Actinobacteria, Firmicutes and Proteobacteria), 13 families and 20 genera. Bacillus (31.5%), Arthrobacter (17.5%), and Sinomonas (13.3%) were the most abundant genera identified among all the isolates. Based on their in vitro characterization, 88.1% were salt tolerant at 2% NaCl, but only 16.8% could tolerate 8% NaCl, 50.4% solubilized phosphate, 10.5% possessed the nifH gene, and 19.6% produced siderophores. Six isolates affiliated to the most abundant genera identified in this work, Bacillus and Arthrobacter, carrying multiple or only single tested traits were selected to evaluate their growth- promoting potential in an in vitro maize germination assay. Three strains possessing multiple traits induced significantly increased hypocotyl and root length of maize seeds compared to non-inoculated control seeds. Our results indicate the potential of selected indigenous Cameroon rhizobacteria to enhance maize growth.

Phragmanthera capitata parasite de nombreuses essences ligneuses sauvages et cultivées, et est responsable de la réduction de leur rendement. L'optique de cette étude est de justifier le comportement de cette Loranthaceae ubiquiste dans les groupements végétaux homogènes et hétérogènes des sites retenus du littoral camerounais. Les groupements végétaux homogènes sont des plantations agricoles constituées de Hevea brasiliensis et appartenant à la société Hévéa du Cameroun (Hévécam) située à Nyétté. Les groupements végétaux hétérogènes appartiennent à quatre sites de la région de Douala : un verger à Makondo et une plantation agricole paysanne à Cola acuminata à Penja, deux jardins de cases (Logbessou et axe routier aéroport-Bonanjo). Sur chaque arbre hôte ont été notés: le diamètre du tronc à 1,30 m du sol, les différentes espèces de Loranthaceae reconnues et le nombre de touffes comptées. Dans les groupements végétaux hétérogènes, 16 espèces hôtes réparties dans 12 genres et 10 familles sont parasitées par P. capitata. Cette dernière est la plus fréquente et la plus abondante de toutes les Loranthaceae et sa dissémination est facilitée par des facteurs d'origine anthropique. Il est indispensable et urgent de mettre en place un programme de recherche de lutte ciblée pour les plantes fruitières et ornementales.

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RESUMELa famille des Loranthaceae est largement distribuée dans les zones tropicales en Afrique, Amérique, Asie, Australie et s'étend en zones tempérées. Les Loranthaceae appartiennent à l'ordre des Santalales. Dans cette famille sont reconnus 950 espèces et 77 genres. Au Cameroun 26 espèces distribuées dans 7 genres sont citées. L'objectif de ce travail est d'évaluer, l'impact des Loranthaceae dans la pharmacopée traditionnelle des paysans. A travers un questionnaire sémi-structuré, 150 tradipraticiens en activité ont été interviewés en 2008 à Logbessou (quartier périphérique de la ville de Douala). Les réponses de l'enquête mise sur pied révèlent des informations selon lesquelles, les Loranthaceae sont des plantes parasites connues pour les dégâts considérables, occasionnés sur les essences ligneuses sauvages ou cultivées. Cependant, leur intérêt pour la pharmacopée traditionnelle est attesté. Les Loranthaceae fortifient le métabolisme et se présentent comme une panacée. Toutefois, l'ingestion des pseudobaies provoque des vomissements, de l'hypotension et des troubles nerveux. Les parties du végétal utilisées dans le traitement sont les feuilles, les rameaux et la tige sous forme d'extraits aqueux. Les allergies sévères sont rares. Le mode d'action des extraits aqueux des Loranthaceae européennes aux niveaux cellulaire et moléculaire est discuté.

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