General practitioners' visits to patients at home, during and after cancer therapy, constitute an essential complement to hospital treatment. Patients faced severe adverse effects after this type of treatment, and care provided by the general practitioner can avoid further hospitalization, which is sometimes unnecessary.Keywords: Cancer -Doctor's visit at home -Adverse effect of treatment Ré sumé : La visite mé dicale à domicile, pendant et aprè s le traitement d'un cancer, constitue un complé -ment indispensable au traitement hospitalier. Le patient est, en effet, confronté aux effets secondaires aigus et retardé s de ces traitements, et leur gestion par le mé decin gé né raliste peut é viter de nouvelles hospitalisations parfois inutiles. Mots clé s : Cancer -Visite mé dicale à domicile -Effet secondaire du traitement La visite mé dicale à domicilespé cificité franç aise -est en constante dé croissance depuis quelques anné es.En effet, les pouvoirs sanitaires n'encouragent nullement une telle pratique qui leur paraît obsolè te. Né anmoins, la diminution du nombre de lits hospitaliers, la ré duction des duré es d'hospitalisation et l'allongement de l'espé rance de vie se conjuguent pour poser un nouveau problè me de santé publique qui ne manquera pas de s'aggraver dans les anné es à venir. Pendant et aprè s le traitement d'un cancer, le nombre de personnes qui rentrent au domicile et qui doivent garder la chambre ne cesse de croître. Ces patients ne peuvent pas alors se rendre au cabinet mé dical où , de plus, les duré es d'attente constituent une source de fatigue supplé mentaire.Dans ce contexte, le mé decin gé né raliste repré sente le seul recours mé dical qui puisse accompagner chez lui le patient dans la nouvelle é preuve qu'il traverse.Tout comme la mé decine gé né -rale, la cancé rologie est une discipline transversale qui est concerné e par toutes les spé cialité s traditionnelles de la mé decine. Les cancers peuvent ê tre aussi bien gyné cologiques ou mammaires qu'urologiques, colorectaux, respiratoires hé matologiques, etc. La complé -mentarité dans l'approche du patient est patente [4]. Visite mé dicale au domicileLa visite mé dicale au domicile a cela de particulier, qu'elle plonge directement le mé decin dans le monde propre du patient et lui permet une connaissance directe de son mode de vie. En effet, né gligeant l'entré e de l'appartement où l'ondé pose son manteau, dé passant le living-room destiné à recevoir les invité s et entretenu dans ce but, le mé decin pé nè tre directement dans la chambre du malade, lieu de l'intime, et s'assoit sur son lit, marquant ainsi sa proximité . Il s'agit d'une expé rience riche, car bien peu de personnes sont invité es à se rendre dans la chambre d'un é tranger. Certaines informations factuelles ne pourraient pas ê tre recueillies autrement (cf. article dans ce numé ro sur l'apport des ré seaux de soins). Consultation mé dicaleElle comprend quatre grandes é tapes qu'il est indispensable de respecter au risque d'ê tre incomplet : -d'abord, l'interrogatoire sur ...
Est-ce que le principal problème du Médecin généraliste dans le domaine de la Cancérologie ne réside pas dans le fait qu'il peut potentiellement remplir plusieurs rôles, mais que sa place réelle reste hypothétique ? De fait, que ce soit dans le dépistage, le diagnostic précoce, l'accompagnement de certaines phases du traitement spécifique, et ce d'autant plus qu'une large part des traitements actuels se fait en dehors de l'hôpital, on constate que le Médecin géné-raliste intervient à chacune des différentes étapes de la prise en charge. L a sortie de la période de traitement spécifique représente un épisode singulier dans la maladie cancéreuse et c'est une autre tâche qui incombe au Médecin généraliste. Soit, malheureusement, parce que ce traitement n'a pas été curatif et que l'on se tourne alors vers les différents soins de support et traitements palliatifs à leurs différents stades. Et, bien que ce type de soins soit maintenant bien organisé au niveau des réseaux, l'expérience montre que le Médecin généraliste y est constamment sollicité. Heureusement, il y a souvent des rémissions longues, voire des guérisons, bien que ce terme reste encore souvent tabou. Le patient commence alors sa réinsertion. Dans sa vie de l'après-cancer, il est confronté à des problèmes de reconquête de ses capacités de vie normale psychologique et professionnelle. Les patients traversent souvent une phase de dépression car ils se sentent un peu désoeuvrés. Au cours de ces étapes-là, la réalité du cancer et de ses séquelles éventuelles interfère avec des éléments personnels très différents d'un patient à l'autre. L'aide du Médecin généraliste, qui a une bonne connaissance de l'environnement du malade cancéreux, peut être précieuse, voire déterminante pour surmonter ces problèmes. Il faut lui expliquer qu'être malade du cancer repré-sente une occupation à temps plein durant les quelques mois du traitement où ils se font soigner, et même au-delà. Après cette période d'abattement vient une phase de reconquête où il faut réapprendre à avoir, au moins partiellement, les activités qu'on avait auparavant. Enfin, lorsque ces différents épisodes se sont bien passés, arrive la phase de refoulement qui fait que la maladie cancéreuse reste à fleur de peau, mais que néanmoins, le patient reprend une activité quasi-normale. Dans un idéal rare, le patient oublie. LE MÉDECIN GÉNÉRALISTE A BEAUCOUP DE RÔLES À REMPLIR MAIS N'A JAMAIS EU BEAUCOUP DE PLACE EN CANCÉROLOGIEDans ce panorama, si le Médecin généraliste a beaucoup de rôles à remplir, on peut s'apercevoir qu'il s'y trouve de moins en moins à son aise. Il faut dire qu'il n'a jamais eu beaucoup de place en Cancérologie, et ce, pour deux raisons. D'abord, parce que la génération précédente a consacré l'exclusion de la Médecine générale de tout ce qui pouvait paraître approfondi et demander des traitements très spécifiques monopolisés par les spécialistes. Ensuite, la Cancérologie a été historiquement une discipline de conquête de son territoire professionnel, ce qui lui a donné cette dynamique d'appr...
Pains associated with cancer are multiple, with various physiopathological origins and imply various aetiologies. Individual detection and understanding of each of these pains is fundamental since they necessitate treatments that may differ. Pain related to the tumour process and its locoregional progression must be distinguished from the iatrogenic pain related to the diagnostic or therapeutic procedures and that occur less immediately, the sequellar pain related to the side effects of the treatments, which cause discomfort unrelated to the cancer itself.
The aim of this article is to help the general practioners in their everyday practice by giving the minimum information necessary to provide care for patients with cancer. This article discusses the various types of cancer therapy (surgery, radiotherapy, chemotherapy, and hormone therapy) and their main expected side effects.Ré sumé : Cet article, destiné aux mé decins gé né ralistes, vise à les aider dans leur pratique quotidienne, en leur apportant les informations minimums né cessaires à leur exercice face à un malade cancé reux. Y sont abordé s les diffé rents traitements des cancers (chirurgie, radiothé rapie, chimiothé rapie, hormonothé rapie) ainsi que leurs principaux effets secondaires attendus.Mots clé s : Cancer -Traitement -Mé decine gé né rale -Effet secondaire ASCO L'ASCO, la grand-messe de la cancé rologie moderne, se tient chaque anné e aux É tats-Unis, et rassemble des milliers d'oncologues du monde entier, qui viennent y chercher l'information et la formation up to date qui leur manquent en cancé -rologie. C'est là que sont exposé s diffé rents questionnements, tendances, voire conclusions de la recherche clinique. Cette ré union doit ê tre trè s rassurante pour les malades atteints de cancer qui, à leur tour, profiteront des derniè res avancé es en matiè re de traitements et de chances de survie. Traitements des cancersIls se sont extraordinairement dé veloppé s au cours de ces 30 derniè res anné es, et le foisonnement, la multiplicité des possibilité s, des protocoles, des nouvelles molé cules sont impressionnants et dé routants pour nous, mé decins gé né ralistes, qui sommes loin d'ê tre au fait de ce qui se passe dans les laboratoires de recherche. Cela devrait ê tre pourtant l'opportunité d'offrir à nos patients l'assurance d'une prise en charge optimisé e de leur maladie.Les traitements des cancers se sont aussi diversifié s, et chaque type histologique de cancer induit une varié té de comportements possibles qu'il faudra ensuite adapter au stade TNM de la tumeur, à l'â ge du patient, à son é tat physiologique, à ses intolé rances particuliè res, etc. Bref, un « traitement à la carte » é tudié pour une efficacité maximale dans chaque cas.Dans ces conditions, il paraît é vident que le mé decin traitant ne puisse pré tendre avoir une connaissance en cancé rologie suffisante pour traiter seul son patient, et c'est tout l'inté rê t des é quipes multiprofessionnelles et des ré seaux de soins que de l'aider dans cette tâ che. Il est né anmoins né cessaire qu'il acquiè re en la matiè re une base de connaissances minimales qui lui permette d'é voluer aisé ment en face de son patient qui ne manquera pas de consulter « Doctissimo.fr » et autres sites dé dié s sur Internet. C'est la raison d'ê tre de ce catalogue censé aider le mé decin de terrain dans son exercice quotidien et lui permettre de ré pondre, hic et nunc, de faç on adapté e, aux questions que ne manquera pas de se poser son malade cancé reux. Diagnostic et é valuationIls ne font pas l'objet de cet article. Il est né cessaire né anmoins q...
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