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RÉSUMÉ. Analyse histologique et ultrastructurale du développement de la filaire à microfilaires dermiques, C. roussilhoni Bain et coll., 1986, parasite d'Atherurus africanus, chez la larve hexapode de la tique Rhipicephalus sanguineus ; le tissu parasité est l'épiderme.Le développement intra-épidermique, rare chez les Spirurida, est connu chez une filaire proche, Monanema martini évoluant également chez des Ixodidae.Le développement lent de C. roussilhoni et les modifications importantes du syncytium épidermique (noyaux très gros ; forte croissance de l'enveloppe nucléaire et de la membrane cellu laire qui forment des replis complexes ; nombreuses dilatations du réticulum endoplasmique) indiquent que cette espèce est plus primitive que M. martini. Mots-clés :Microfilaires dermiques ; Développement larvaire ; Ixodidés ; Histologie ; Ultrastructure.The filaria Cercopithifilaria roussilhoni in the tick vector.SUMMARY. Histological and ultrastructural analysis of the development of C. roussilhoni -a filarial parasite of A. africanus with skin-dwelling microfilariae-in the hexapod, larva of R. sanguineus. The development takes place in the epidermis. The intra-epidermal development, which is rare in the Spirurida, is known in a close filaria, also transmitted by Ixodids, Monanema martini.The slow development of C. roussilhoni and the pronounced changes of the parasitized epidermal syncytium (very large nuclei; expanding nuclear envelop and cellular membrane Which form complicated expansions; many dilatations of the endoplasmic reticulum) demonstrate the more primitive state of this filaria.

F. LIEUTIER et C. SEUREAU Collaboration technique : M. Jastrabsky et P. Bonnafe RÉSUMÉ. Les femelles parasites de C. diplogaster peuvent provoquer chez I. sexdentatus la forma tion de capsules cellulaires. Celles-ci, contenant chacune une femelle de Nématode accompagnée de ses oeufs et de ses larves, peuvent être libres dans l'hémocoele ou attachées au tissu adipeux de l'Insecte. Elles correspondent à une hypertrophie des cellules du tissu adipeux, aboutissant à la formation d'un syncytium. Les larves du Nématode qu'elles contiennent, s'en nourrissent, et les capsules âgées ne sont plus que des sacs bourrés de larves, qui finissent par éclater et libérer leur contenu dans l'hémoeoele de l'hôte. Le phénomène, observé ici chez un Tylenchoïdea dont l'Insecte est l'hôte unique semble très répandu chez les Nématodes parasites d'insectes, puisqu'il est déjà connu chez les Spiruroïdea et les Filarioïdea. D'autre part, alors que le adultes parasites de toutes les autres espèces d'Allantonematidae sont considérés comme libres dans l'hémocoele de leur hôte, C. diplogaster semble pouvoir effectuer une partie de son développement à l'intérieur du tissu adipeux de l'hôte. Cellular encapsulation of Contortylenchus diplogaster v. Lins. (Nematoda : Allantonematidae) in the fat body of Ips sexdentatus Boern. (Coleoptera : Scolytidae). SUMMARY. The parasitic females of C. diplogaster may induce the formation of cellular capsules in I. sexdentatus. This capsules may be free in the body cavity or attached to the fat body of the Insect. Each of them contains one parasitic female accompanied by its eggs and its larvae. They correspond to hypertrophied fat body cells, which become a syncytium. The larvae of Nematode which are inside the capsule, feed on this, and the older capsules are only bags filled with larvae, which will end by breaking themselves and by setting free their content in the body cavity of the host. The phenomenon, here observed in a Tylenchoïdea of which the Insect is the sole host, seems widely distributed in parasitic Nematodes of Insects, for it is already known in the Spiruroïdea and Filarioïdea. Otherwise, while the parasitic adults of all other species of Allantonematidae are considered to be free in the body cavity of their host, C. diplogaster may have a part of its life cycle inside the fat body of the host.

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RÉSUMÉ. Des coupes transversales de la trompe de Glossines ont été effectuées après une infes tation expérimentale précoce et unique. Suivant les niveaux du proboscis, les Trypanosomes sont localisés dans les zones latérales, dorso-ventrales ou latéro-ventrales du canal alimentaire. Ils peuvent aussi occuper toute la périphérie du canal. Ces localisations influent sur la transmission et l'épidémiologie de la trypanosomiase. Mots-clés : Trypanosoma congolense, Glossina morsilans. Localisation. Proboscis. A la fin de son cycle évolutif chez Glossina morsitans, Trypanosoma (Nannomonas) congolense occupe des localisations particulières dans la trompe de la Glossine. Ces localisations peuvent entraîner des modifications du comportement de la mouche infectée comme la fréquence accrue des coups de trompe par suite * Localization of Trypanosoma (Nannomonas) congolense

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Identification du Nématode Habronème Cyrnea (Procyrnea) mansioni (Seurat, 1914), chez les Rapaces Milvus migrans Bonaparti et Accipiter badius Linné au Togo. L'évolution larvaire est réalisée expérimentalement chez l'Orthoptère Acrididae Tylotropidius patagiatus Karsch. Les trois premiers stades larvaires sont décrits et figurés. La biologie de ce Spiruroïde est remarquable par la rapidité du développement larvaire (stade infestant à 10 jours). La comparaison du cycle biologique de C. mansioni avec les cycles des autres Habronèmes d'Oiseaux, montre une évolution des larves allant de formes primitives de grande taille à développement lent vers des formes évoluées de petite taille à développement rapide. Les données concernant l'encapsulement des larves infestantes chez l'hôte intermédiaire confirment cette évolution larvaire. Life cycle of Cyrnea (Procyrnea) mansioni (Seurat, 1914) a Habronemid Nematode parasite of birds of prey in Togo. SUMMARY. A habronemid nematode in birds of prey, Milvus migrans Bonaparti and Accipiter badius Linné, in Togo, is identified as Cyrnea (Procyrnea) mansioni (Seurat, 1914). Larval development is experimentally studied in the orthopteran Acrididae Tylotropidius patagiatus Karsch. The first three larval stages are described and illustrated. The biology of this spiruroid nematode is distinguished by the unusual rapidity of larval develop ment (infective larvae at 10 days). Comparison of the life cycle of C. mansioni with life cycles of other Habronemid Nematodes parasit