Heavy-rainfall events are common in southern France and frequently result in devastating flash floods. Thus, an appropriate anticipation of future rainfall is required: for early flood warning, at least 12-24 h in advance; for alerting operational services, at least 2-3 days ahead. Precipitation forecasts are generally provided by numerical weather prediction models (NWP), and their associated uncertainty is generally estimated through an ensemble approach. Precipitation forecasts also have to be adapted to hydrological scales. This study describes an alternative approach to commonly used limited-area models. Probabilistic quantitative precipitation forecasts (PQPFs) are provided through an analog sorting technique, which directly links synoptic-scale NWP output to catchment-scale rainfall probability distributions. One issue concerns the latest developments in implementing a daily version of this technique into operational conditions. It is shown that the obtained PQPFs depend on the meteorological forecasts used for selecting analogous days and that the method has to be reoptimized when changing the source of synoptic forecasts, because of the NWP output uncertainties. Second, an evaluation of the PQPFs demonstrates that the analog technique performs well for early warning of heavy-rainfall events and provides useful information as potential input to a hydrological ensemble prediction system. It is shown that the obtained daily rainfall distributions can be unreliable. A statistical correction of the observed bias is proposed as a function of the no-rain frequency values, leading to a significant improvement in PQPF sharpness.
La ville de Nîmes est un territoire particulièrement exposé au risque inondation, et notamment aux crues torrentielles. Si aucun cours d'eau majeur n'est présent dans sa zone urbaine dense, ce sont les cadereaux, fossés de garrigues, qui sont en charge de la collecte du ruissellement et traversent la ville. Les évènements méditerranéens, des bassins versants de taille réduite (au plus 30 km2) et de nature karstique ainsi qu'une configuration en piémont sont autant de facteurs à l'origine de ruissellement potentiellement conséquent avec débordements majeurs sur la ville, de type crues-éclairs. Suite aux inondations du 3 octobre 1988, la ville de Nîmes a lancé une politique ambitieuse de prévention du risque inondation, incluant un aménagement important des cadereaux. Dans cette démarche, elle se dote en 2004 d'un système d'alerte et d'aide à la gestion de crise permettant de prévoir le risque inondation : ESPADA (Evaluation et suivi des précipitations en agglomération pour devancer l'alerte). L'objectif est de prévoir les débits des cadereaux à échéance maximale 1 h 30, en exploitant un modèle hydrologique intégrant une représentation fine du fonctionnement karstique. Dans le cadre de son Programme d'actions de prévention des inondations (PAPI), la ville de Nîmes a débuté en 2014 la modernisation du système ESPADA avec pour objectif d'améliorer la qualité des données d'entrée du système temps réel (pas de temps 5 min). Un réseau radio de collecte fiabilisée des capteurs hydrométéorologiques de la Ville a été mis en place, assurant également la collecte de postes du SPC-GD (Service de prévision des crues du Grand Delta). Parallèlement, un outil radar d'observation et prévision de pluie au pixel 500 m, échelle adaptée aux contraintes hydrologiques locales, a été développé, incluant une calibration de la donnée par exploitation des données des postes pluviographiques disponibles. Dans le cadre de la seconde étape de cette modernisation, le modèle de prévision du système est retravaillé afin de fonctionner en continu au pas de temps 5 min. La propagation est gérée via un modèle hydraulique 1D. Par ailleurs, les données limnigraphiques sont utilisées en temps réel afin de réajuster les valeurs de débits et les niveaux des bassins de rétention. De même, une interface en ligne est en cours de développement, permettant une utilisation efficace des outils par l'ensemble des acteurs de la gestion de crise. À terme, il est prévu de mettre à disposition de la population une partie des informations associées au système ESPADA via une interface de type Vigicrues.
Résumé L’analyse de la distribution des pluies maximales peut s’effectuer à partir de plusieurs modes d’échantillonnage. Cet article présente une analyse comparative de l’estimation du gradex des pluies à partir de deux jeux de données régionaux sur la Moselle (63 bassins) et sur le Rhône (11 bassins). Les principaux résultats obtenus montrent la nécessité d’étudier au préalable le régime saisonnier des pluies et de raisonner sur une lame spatiale de pluie. Il est par ailleurs préférable d’utiliser un échantillonnage par valeurs supérieures à un seuil ou de raisonner sur l’ensemble des valeurs journalières successives, car les résultats sont plus robustes qu’avec un échantillonnage classique par valeurs maximales annuelles, beaucoup plus sensible à la distribution d’échantillonnage du fait de la quantité réduite d’information utilisée.
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