We tested whether sunlight and insect harassment were important proximate factors (Zeitgebers) controlling feeding and lying patterns of wild reindeer (Rangifer tarandus tarandus) in summer. With no insect harassment, feeding and lying each exhibited a polycyclic rhythm with, on average, 4 bouts at equal intervals during each 24-h period (unit-sum constraints in a polycyclic rhythm). When insects were absent, the activity percentages were 50 ± 4% feeding (mean ± SE) and 33 ± 4% lying for daytime and 44 ± 3% feeding and 47 ± 4% lying for nighttime, i.e., the percentage of time spent feeding was equal for daytime and nighttime (nychthemeral), while for lying it was not. With insects present, percentages of time spent feeding and lying were 18 ± 3 and 13 ± 3% for daytime and 45 ± 8 and 41 ± 8% for nighttime, respectively, i.e., neither feeding nor lying exhibited a nychthemeral pattern. During periods of insect harassment, 24-h feeding patterns had no cyclic rhythm, whereas lying remained cyclic, but the percentages of time spent lying during peak bouts (amplitude) and at peak duration (period) were unequal between night and day. Reindeer did not attune their activity to the set points of sunrise and sunset (not crepuscular), demonstrating that daylight is most likely not a powerful Zeitgeber for reindeer during summer.Résumé : Nous avons vérifié si la lumière solaire et le harcèlement des insectes constituent des facteurs immédiats importants (Zeitgebers) du contrôle des rythmes de l'alimentation et du repos chez des Rennes (Rangifer tarandus tarandus) sauvages en été. Sans le harcèlement des insectes, l'alimentation et le repos suivent un rythme polycyclique d'en moyenne 4 épisodes de périodes égales par 24 h (contraintes reliées à la somme des unités dans un rythme polycyclique). En l'absence d'insectes, les pourcentages d'activité sont répartis comme suit 50 ± 4 % (moyenne ± erreur type) du temps consacré à l'alimentation et 33 ± 4 % au repos durant le jour, 44 ± 3 % à l'alimentation et 47 ± 4 % au repos durant la nuit, i.e., le pourcentage de temps consacré à l'alimentation est le même le jour et la nuit (nycthéméral), alors que ce n'est pas le cas pour le repos. En présence des insectes, ces pourcentages sont respectivement de 18 ± 3 % et de 13 ± 3 % durant le jour, et de 45 ± 8 % et de 41 ± 8 % la nuit, i.e., ni l'alimentation, ni le repos ne suivent de rythme nycthéméral. Avec le harcèlement des insectes, les patterns d'alimentation sur 24 h ne sont plus cycliques, alors que le repos reste cyclique, mais les pourcentages de temps consacrés au repos diffèrent en amplitude et en durée entre le jour et la nuit. Les rennes n'ajustent pas leur activité en fonction du lever ou au coucher du soleil (pas crépusculaire), ce qui démontre que la lumière solaire n'est probablement pas un Zeitgeber très fort pour les rennes en été.[Traduit par la Rédaction] 2175Colman et al.