Voix féminines dans l'œuvre d'Agrippa d'Aubigné

Abstract

Cet essai s'attache à décrire les modalités selon lesquelles un auteur masculin comme Agrippa d'Aubigné ouvre le champ de son énonciation aux voix féminines et les paradoxes que l'on décèle dans son œuvre lorsqu'il s'agit de qualifier ce qui constitue la féminité. Plusieurs exemples montrent que la transgression d'une norme communément imposée aux femmes crédite celle qui la transgresse d'une nature autre que féminine. Tout se passe comme si la féminité était de l'ordre de la convention sociale et qu'au-delà de cette convention un épineux problème de définition se posait.