Utilisation des procédés électrochimiques et leurs combinaisons avec les procédés biologiques pour le traitement des lixiviats de sites d’enfouissement sanitaires - revue de littérature

Abstract

Les lixiviats des sites d’enfouissement sanitaires contiennent divers types de composés organiques et inorganiques susceptibles de polluer les milieux aquatiques s’ils ne sont pas convenablement traités. Depuis quelques années, on note une utilisation croissante des techniques électrochimiques, avec des résultats satisfaisants, pour le traitement des lixiviats. Parmi les avantages liés à l’utilisation de ces procédés, on peut citer : une faible emprise au sol, un temps de traitement court, une utilisation limitée, voire inexistante, de réactifs chimiques et une facilité d’automatisation. La capacité à traiter les composés organiques bioréfractaires et à augmenter la biodégradabilité de l’effluent constitue un atout majeur lors du traitement de certains types de lixiviats. Dans cette revue de littérature, un accent particulier est porté sur les trois procédés électrochimiques les plus utilisés pour le traitement des lixiviats, à savoir : l’électro-oxydation (EO), l’électro-Fenton (EF) et l’électrocoagulation (EC). Pour chacun des procédés, les différents paramètres opératoires qui influencent l’efficacité du traitement sont élucidés. D’une façon globale, les procédés électrochimiques sont influencés entre autres par l’intensité du courant appliqué, le type d’électrode utilisé, la distance interélectrodes, le temps de traitement, le pH et la conductivité du milieu. Le couplage des procédés électrochimiques et biologiques pour le traitement des lixiviats a été investigué. L’intégration de ces deux procédés permet d’augmenter les performances épuratoires tout en réduisant les coûts et les temps de traitement. Toutefois, des études approfondies sont nécessaires afin d’optimiser ces couplages et d’éclaircir l’influence du traitement biologique sur le traitement électrochimique et vice-versa.

Characterization and treatment of landfill leachates by electro‐Fenton process: A case study in Algeria

“…According to Dia et al (), between the methanization and stabilization phases, the leachate produced is called “intermediate.” It is characterized by a biodegradability ratio between 0.1 and 0.5 with COD concentrations generally below 10,000 mg O 2 /L.…”

“…Otherwise, in contrast to organic matter, the ammonium concentration does not decrease over time and, even in “mature” leachates, it is possible to observe high concentration of ammonium (Kjeldsen et al, ). This pollutant contributes to the toxicity of leachates and is considered by many authors as a long‐term pollutant in landfills (Biglarijoo et al, ; Dia et al, ; Zhao, Gupta, Novak, & Goldsmith, ).…”

“…The high leachate conductivity (30 mS/cm) could be explained by the presence of strong inorganic ions proportion such as Cl − and . It can also be resulted from previous acidogenic phase, where significant washout of charged species occurred due to the medium acidity, which favored the species solubilization (Dia et al, ).…”

“…This fact could be due to the formation of organic acids with a short chain that are difficult to be oxidized (Fernandes et al, ). It also due to the influence of the oxygen reduction for the H 2 O formation (Equation ) that may compete with H 2 O 2 formation (Equation ), which leads to the decrease of pollution degradation rate (Dia et al, ).…”

“…In the previous referred studies, the EF process was applied by adding the H 2 O 2 from the outside to start the Fenton reaction. In this study, the EF process has been applied using a carbon felt as cathode, which is a flexible material, resistant, and easy to handle (Dia, Drogui, Dubé, & Buelna, ), and an oxygen source has been applied beside the cathode for the electrogeneration of H 2 O 2 according to Equation . The effects of some important parameters such as current intensity, reaction time, and temperature have been studied using a central composite design (CCD) based on the response surfaces analysis.…”