Typologie des systèmes d’élevage caprin en milieu rural au Bénin en vue d’une étude ultérieure de leur durabilité

Abstract

Cette étude a été entreprise afin de caractériser la diversité des systèmes d’élevage caprin et identifier les principales contraintes et opportunités pour leur durabilité dans les différentes zones agro-écologiques du Bénin. Les données collectées sur 478 troupeaux caprins ruraux élevés dans quatre communes du Bénin ont été soumises à une analyse en composantes principales catégorielles et à l’algorithme de classification “two-step” du logiciel statistique IBM®-SPSS®. Quatre différents types d’élevages caprins ont été identifiés en utilisant le mode de logement pratiqué, le nombre de femelles reproductrices dans le troupeau et la disponibilité en ressources des producteurs comme variables discriminantes. La claustration saisonnière comprend l’attache des caprins au piquet (groupe 1, n = 203, 47%) ou la mise en enclos (groupe 4, n = 29, 5%) durant la journée pendant la saison des pluies. Dans le système de divagation totale, les caprins erraient toute l’année en de petits troupeaux (groupe 2, n = 222, 47%) ou de grands troupeaux (groupe 3, n = 24, 5%). La relation entre les caractéristiques socio-économiques des agriculteurs, les contraintes du milieu et les pratiques de gestion dans chaque type d’exploitation met en évidence l’impact du faible investissement des producteurs, du manque de ressources alimentaires, d’accès à l’éducation et à la formation principalement par les femmes sur la mauvaise gestion des élevages de caprins. En outre, une meilleure gestion du logement et de l’alimentation des caprins ainsi que le développement de marchés de caprins sont essentiels pour le développement de l’élevage caprin villageois.

Forage Preference, Voluntary Intake, and In Vivo Digestibility of Six Tropical Tree Leaves by Sheep in Semi-Arid Areas in Benin Republic (West Africa)

“…Improving traditional pastoralism systems is needed as an adaptation and mitigation strategy to be used by smallholder farmers in Benin [10]. Small ruminants are kept on small-scale farms and play an important role in the livelihood strategies of resource-poor farmers [11,12], including income generation, insurance (sale for cash to meet unexpected expenditures), economic Sustainability 2024, 16, 2270 2 of 15 security (sale for cash to support foreseeable expenses), social/religious functions, and prestige in ownership [13]. Sheep rearing is particularly an important activity generating income for farmers due to the animal sale value in extensive production systems in rural areas and in fattening systems around cities [13,14].…”

“…Several studies investigated using woody plant leaves as feed in small ruminant farms [15,16]. Their permanent availability over the year and their palatability increase their use [12,[17][18][19]. It has been found that when grasses and other herbaceous forage become scarce on rangelands during the dry season, the quantitative and qualitative imbalance in ruminant rations can be corrected by using one or more woody forage species [20].…”

Participatory investigation of goat farmers’ breeding practices, trait preference, and selection criteria in Burkina Faso

“…Houessou et al (2021) who stated that goat herd size and structure were signi cantly related to AEZ in Benin. The current study has revealed that there is a difference in the average number of goats kept per household between the ZSO (12.93) and the ZSS (15.68).…”