Thyroid Cancer After Diagnostic Doses of Iodine-131: A Retrospective Cohort Study

Abstract

The incidence of thyroid cancer was evaluated in 35,074 patients examined for suspected thyroid disorders between 1951 and 1969 with an average of 1.92 megabecquerel [(MBq) 52 microCi] of 131I. The radiation dose to the thyroid gland was, on the average, approximately 0.5 Gy. The mean age at the time of examination was 44 years; 5% were under age 20. Patients were followed for an average of 20 years. Record linkage with the Swedish Cancer Register identified 50 thyroid cancers occurring 5 years or more after the initial 131I examination, in contrast to 39.4 expected based on general population rates [standardized incidence ratio (SIR) = 1.27, 95% confidence interval = 0.94-1.67]. Risk was highest among males (SIR = 2.70, n = 10), patients followed 5-9 years (SIR = 2.22, n = 23), and patients receiving more than 74 microCi or 2.74 MBq of 131I (SIR = 2.04, n = 17). However, these observations were confounded by the fact that patients examined for a suspected thyroid tumor received the highest 131I exposures and were at highest overall risk (SIR = 2.77, n = 34). Patients given 131I for reasons other than a suspected tumor were not at increased risk (SIR = 0.62, n = 16). Patients anticipated to be at highest risk, i.e., women (SIR = 1.12, n = 40) and those observed for 10 years or more (SIR = 0.93, n = 27), showed no evidence of a dose response. Overall, these data provide little proof that 131I is carcinogenic in humans and support the notion that the carcinogenic potential of internal 131I beta particles might be as low as four times less than external x rays or gamma rays.

Cancers de la thyroïde après Tchernobyl. Importance de la prophylaxie par le KI

“…-l'administration d'iode 131 à visée médicale chez l'adulte (diagnostique et thérapeutique pour maladie de Basedow) n'a pas provoqué d'augmentation de l'incidence des cancers de la thyroïde, malgré un suivi prolongé [7,8] ; -l'irradiation externe chez l'enfant augmente l'incidence des tumeurs de la thyroïde, mais après une période de latence d'au moins 5 ans [20].…”

“…L'utilisation médicale de l'iode 131 n'a provoqué aucune augmentation ultérieure de l'incidence des cancers thyroïdiens [7,8]. Toutefois, les cohortes étudiées sont composées d'adultes et très peu de jeunes enfants ont été exposés à l'Iode 131 à visée médicale.…”

Intérêt et limites de l'épidémiologie pour l'évaluation des risques de cancers radioinduits et l'établissement des normes de radioprotection

“…Citons l'enquête effectuée chez des femmes ayant subi de nombreuses radioscopies thoraciques pour surveillance de pneumothorax (à l'époque, moyen de traitement de leur tuberculose pulmonaire) et ayant reçu ainsi des doses importantes au niveau des seins [20]. En Suède, une cohorte de 35 000 personnes ayant subi une scintigraphie thyroïdienne à l'iode 131 a été étudiée [18,19].…”

“…-HOLM a étudié 35 000 personnes ayant subi une scintigraphie thyroï-dienne à l'iode 131 [18,19]. Il n'a pas observé d'excès significatif de cancer de la thyroïde.…”

“…Il calcule l'excès de cancers thyroïdiens attendus dans cette population à partir de coefficients de risque de cancer de la thyroïde après irradiation externe par rayons X ou gamma (déterminés en 1985 par le National institute of health), en considérant une dose moyenne à la thyroïde de 0,5 Gy. Comparant le nombre de cancers de la thyroïde attendus à la suite d'une irradiation X ou gamma au nombre de cancers qu'il a réellement observés, il en déduit que le pouvoir cancerogene d'une irradiation interne par les particules bêta de l'iode 131 pourrait être 4 fois moindre que celui d'une irradiation externe par rayons X ou gamma [18]. Une faible augmentation des leucémies a été observée, mais uniquement dans la période de 5 à 9 ans après l'irradiation, et portant aussi bien sur la leucémie lymphoïde chronique, réputée non radioinduite, que sur les autres leucémies [19].…”