1982
DOI: 10.1017/s0022226700013621
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The syntactic bases for French liaison

Abstract: Recent transformational analyses of liaison in French have postulated in one form or another a simple general syntactic basis for this phenomenon (Schane, 1968; Selkirk, 1974; Klausenburger, 1978). This contrasts with the traditional approach in which all the syntactic contexts in which liaison is obligatory, impossible, or depends on stylistic factors are painstakingly listed (Fouché, 1959; Delattre, 1947, 1955, 1956). This may appear to be due to the fact that the traditional approach lacked an appropriate s… Show more

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“…Nous préférons voir dans les faits de substance sonore liés à ces liaisons, en particulier celles soupçonnables d'être inapprenables sans un recours à l'orthographe, dont nos -s de pluriel des noms, des artefacts produits par une démarche métagrammaticale, et non pas des formes produites par la grammaire elle-même. Si les locuteurs doivent avoir accès à un « retour (feedback) orthographique » pour produire de telles liaisons, il n'est pas surprenant que les auteurs aient trouvé leurs exemples dans des situations de forte auto-surveillance langagière ou de lecture à haute voix (la conversation radiophonique pour Ågren 1973, les informations télévisuelles et radiophoniques pour Morin et Kaye 1982).…”
Section: Aspects De L'orthographe Française Contemporaineunclassified
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“…Nous préférons voir dans les faits de substance sonore liés à ces liaisons, en particulier celles soupçonnables d'être inapprenables sans un recours à l'orthographe, dont nos -s de pluriel des noms, des artefacts produits par une démarche métagrammaticale, et non pas des formes produites par la grammaire elle-même. Si les locuteurs doivent avoir accès à un « retour (feedback) orthographique » pour produire de telles liaisons, il n'est pas surprenant que les auteurs aient trouvé leurs exemples dans des situations de forte auto-surveillance langagière ou de lecture à haute voix (la conversation radiophonique pour Ågren 1973, les informations télévisuelles et radiophoniques pour Morin et Kaye 1982).…”
Section: Aspects De L'orthographe Française Contemporaineunclassified
“…Il n'est pas exclu, contrairement à ce que nous supposons, que ce pataquès reflète une règle intériorisée de marquage des verbes, et donc qu'il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe apparaissant à la lecture, mais d'une intériorisation des liaisons en [t] des verbes, dont les régularités ne sont pas celles sous-tendant l'orthographe de la conjugaison, et qui se supplantent à l'orthographe soit au moment d'écrire, soit à la lecture, soit donc potentiellement dans la parole spontanée. C'est la position que tiennent Morin et Kaye (1982). Voir à ce sujet notre discussion des velours nominaux en 2.5.…”
Section: Aspects De L'orthographe Française Contemporaineunclassified
“…Différentes options peuvent également être combinées au sein d'une même analyse : consonnes de liaison traitées comme segments flottants dans des formes supplétives (1b+1c), ou constructions lexicalisées dans lesquelles les consonnes de liaison sont encodées comme consonnes initiales (5+3). a. Analyse par troncation : Les CL sont des consonnes stables qui chutent dans des contextes de non liaison (Schane, 1968 ;Selkirk, 1974) /døz/ /ami/ b. Analyse par supplétion : Les CL sont des consonnes stables appartenant à des allomorphes distincts (Gaatone, 1978 ;Plénat, 2008) /dø, døz/ /ami/ c. Analyse autosegmentale : Les CL sont flottantes par rapport au squelette ou à la syllabe, avec une représentation distincte de celle des consonnes stables voir Tranel, 1995) /dø(z)/ /ami/ (2) C épenthétiques : Les CL sont insérées par épenthèse (Klausenburger, 1974 ;Côté, , 2008 /dø/ /ami/ (3) C initiales : Les CL sont des consonnes initiales du mot2 (Ternes, 1977) /dø/ /zami/ (4) C morphé-miques : Les CL correspondent à des morphèmes affixaux a. Analyse préfixale : Les CL sont des pré-fixes du mot2 (Gougenheim, 1938 ;Morin & Kaye, 1982 ;Morin, 2003) /dø/ /z+ami/ b. Analyse suffixale : Les CL sont des suffixes du mot1 (Morin, 1992) /dø+z/ /ami/ (5) C intégrées à des constructions : Les CL font partie de constructions (partiellement) lexicalisées plus larges que le mot (Bybee, 2001a(Bybee, , b, 2005 /dø z NOM/ /ami/ Cette variété de conceptions reflète la complexité du phénomène, mais également son hétérogénéité. Alors que les approches phonologiques génératives ont le plus souvent conçu la liaison comme un processus unifié, les discussions plus récentes tendent à s'éloigner de cette conception unitaire et à oeuvrer dans un cadre multidimensionnel.…”
Section: Le Statut Lexical Des Consonnes De Liaisonunclassified
“…le savant [t] anglais ou le sot [t] aigle, comme dans Féry, 2003) sans que beaucoup d'auteurs ne s'inquiètent de l'authenticité des données exploitées. Quelques travaux cependant, dès les années 1980, ont élevé la voix contre une approche purement théorique qui faisait fi de l'empirie (entre autres Morin & Kaye, 1982 ;Morin, 1986) Delattre (1966) concernant les liaisons dites « obligatoires » pour se concentrer sur les liaisons « facultatives ». Son étude conclut à l'existence d'un lien étroit entre le style et le taux de réalisation de la liaison facultative : le nombre de liaisons facultatives réalisées est inversement proportionnel au degré de familiarité.…”
Section: La Liaison Sans Corpusunclassified
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