The psychological impact of disaster on rescue personnel

Post-traumatic stress disorder following disasters: a systematic review

“…A wide range of potential types of exposure has been studied. Importantly, the risk of PTSD has been repeatedly shown to be associated with severity of exposure to the disaster across numerous studies (Durham et al 1985;Green et al 1990Green et al , 1994Abenhaim et al 1992;Joseph et al 1994;Tyano et al 1996;Cwikel et al 2000;Tucker et al 2000;Sungur & Kaya, 2001;Galea et al 2002;Neria et al 2006c). As we already noted above, the prevalence of PTSD is higher among persons who were directly exposed to the disaster (often referred as the 'victims' of a disaster in disaster studies), lower among rescue workers and first responders, and yet even lower in the general population.…”

Sinistres et intervenants

“…Des résultats similaires se déga-gent d'une étude subséquente où de l'intrusion cognitive et affective et de l'évitement étaient plus élevés que la norme constatée dans une population normale chez divers intervenants en santé physique et mentale (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, psychologues et psychiatres) ayant porté secours aux victimes et assistance aux familles lors d'un désastre de même nature 33 D'autres chercheurs ont aussi remarqué la présence de symptômes répondant aux critères de diagnostic de l'état de stress post- (Laube-Morgan, 1992 Ersland et al (1989) ont démontré quant à eux que 50% des intervenants, qui éva-luaient leur santé mentale comme déficiente en raison de leur travail sur les lieux du désastre, rapportaient un degré d'intrusion assez élevé selon les critères du DSM III pour l'état de stress post-traumatique. Durham et al (1985) ont aussi trouvé qu'au moins 80% des intervenants (Laube, 1985), alors que Smith et de Chesnay (1994) ont noté une réminiscence des événements traumatisants chez leurs sujets. Andersen et al (1991) Les réactions ou répercussions émotionnelles et cognitives chez les intervenants en situation de désastre ont été constatées par plusieurs chercheurs et semblent se rencontrer communément (Bradford et John, 1991 ;Hodgkinson et Shepherd, 1994 ;Mikulencak, 1992 ;Miles et al, 1984 ;Raphael, 1991 ;Shepherd et Hodgkinson, 1990).…”

“…Les intervenants ne ressentent donc pas nécessairement une dégra-dation de leur perception de la vie ou un déferlement d'attitudes néga-tives face à celle-ci à la suite du travail en situation d'urgence (Alexander et Wells, 1991 ;Berah et al, 1984 ;Durham et al, 1985 ;Hodgkinson et Shepherd, 1994 ;Raphael, 1986Raphael, , 1991Raphael et al, 1983Raphael et al, -1984Smith et de Chesnay, 1994 ;Taylor et Frazer, 1982). D'autres recherches ont aussi conclu que la majorité des sujets considéraient leur expérience de travail comme émotionnellement et professionnellement valable (Alexander et Wells, 1991 ;Berah et al, 1984 ;Weinrich et al, 1990).…”

“…Il semble que l'âge plus avancé constitue un facteur de protection des intervenants (Durham et al, 1985 ;Raphael et al, 1991) ; bien que certaines variables semblent encore interférer (l'expérience, les stratégies d'adaptation), Shepherd et Hodgkinson (1990) ont proposé que les intervenants plus jeunes étaient plus à risque de subir des effets psychologiques négatifs. Les auteurs rapportent, entre autres, les résultats de Jones [111] (à la suite du suicide collectif de Jonestown) où il fut trouvé que les répondants plus jeunes démontraient de plus hauts taux de dysphorie 63 En ce qui a trait au sexe, les intervenantes ou aidantes sont démon-trées comme rapportant un plus grand nombre de symptômes par Dyregrov et al (1993), bien que les auteurs précisent que ce constat puisse être associé à un plus grand stress vécu ou à une expression plus ouverte, plus socialement acceptable chez des femmes qui expriment de la détresse.…”

“…Selon McCammon et al (1988), les intervenants ont mentionné comme première source de support la famille, suivie des confrères de travail et des amis. Après une intervention faisant suite à l'explosion d'un édifice, le plus souvent les intervenants évaluaient comme très supportant la famille et les confrères de travail, alors que le support des amis et des voisins était perçu comme un élément neutre (Durham et al, 1985). Armstrong et al (1995) ont aussi précisé que les conversations téléphoniques, la correspondance, le fait de recevoir des encouragements de la famille et d'amis avaient procuré un certain soulagement.…”