Faculté des Sciences de Rennes. Sommaire.-Dans la partie I de cette mise au point, nous avions souligné que la notion de « défaut de réseau » permettait d'envisager sous un jour nouveau l'interprétation de l'absorption Debye hertzienne des solides. Cette interprétation, indiscutable aujourd'hui pour les cristaux ioniques et les semiconducteurs, peut-elle s'étendre aux cristaux moléculaires et à l'eau solide en particulier ? C'est ce qu'examine la présente mise au point qui essaie de rassembler les résultats expérimentaux de divers auteurs relatifs à l'absorption hertzienne de l'eau sous diverses formes : eau libre, eau liée dans le réseau cristallin, eau liée par adsorption sur les solides. Le problème examiné ici présente non seulement un intérêt théorique mais également une importance pratique : ciments, argiles, humidité des matériaux, eau en biologie végétale et animale, etc. Le présent exposé est complété par une autre publication [32]. Nous nous proposons de rassembler ici les principales données, acquises par de nombreux chercheurs, relatives à l'absorption hertzienne de l'eau libre et de l'eau liée. Cet exposé s'efforcera de grouper ces documents expérimentaux autour de cette idée directrice : Est-il possible d'interpréter l'absorption hertzienne