“…Les mitochondries, et plus particulièrement les sites de contact entre RE et mitochondries, participent en premier lieu activement à l'initiation de la biogenèse de l'autophagosome [10] ; cependant, il a également été démontré que l'appareil de Golgi [8,11], la membrane plasmique et les endosomes [12,13], notamment les endosomes de recyclage, qui assurent le transport et la connexion entre les endosomes précoces et la membrane plasmique [14], prennent part à la mise en place des échafaudages moléculaires nécessaires à la formation de l'autophagosome [15] (➜). Enfin, comme précédemment cité, un ballet de protéines spécialisées, essentiellement des protéines ATG, régule finement les étapes liées à la mise en place de l'omégasome et du phagophore, de même que les étapes en amont de ces événements membranaires, lors de la (des) signalisation(s) de stress, notamment via les protéines ULK1/2 ([Unc]-51-like kinase 1/2), ATG13 et FIP200 (FAK family kinaseinteracting protein of 200 kDa) qui dialoguent avec le complexe mTOR1 (mammalian target of rapamycin complex 1) [16] (Figure 2). Les premières protéines ATG (ou assimilées) à être recrutées lors des phases précoces de formation du futur phagophore sont des protéines régulatrices contrôlant l'adressage et les propriétés du complexe PI3kinase de classe III (égale-ment présent à la membrane de l'endosome précoce) composé de la protéine VPS34 et de la protéine accessoire VPS15/P150.…”