The basic neo-classical model implies that agricultural employment responds positively to increases in farm income. This argument is assumed by proponents and critics of agricultural subsidy programs in their discourse in favor of or against government support for farmers. However, empirical evidence on the relationship between agricultural employment and farm income (and subsidies) is mixed, and some studies find evidence that an increase in farm income has a negative impact on agricultural employment. This article proposes a new explanation for this puzzle. When farm income increases, part of the additional income is invested by credit-constrained farmers in their children's education and educated children are less likely to become farmers themselves. We provide a theoretical model and empirical evidence supporting this argument.Le modèle néo-classique de base part du principe que l'emploi agricole réagit positivement à l'augmentation des revenus fermiers. Cet argument est proposé par les défenseurs et les critiques des programmes de subventions agricoles, lorsqu'ils se positionnent pour ou contre le soutien gouvernemental aux fermiers. Cependant, les preuves empiriques sur la relation entre emploi agricole et revenus fermiers (et subventions) sont mitigées, et quelques études ont trouvé qu'une augmentation des revenus fermiers a un impact négatif sur l'emploi agricole. Cet article propose une nouvelle explication à ce problème. Lorsque les revenus fermiers augmentent, une partie de ces revenus supplémentaires est investie par des fermiers, limités par les contraintes de crédit, dans les études de leurs enfants. Les enfants ayant fait des études sont moins susceptibles de devenir eux-mêmes des fermiers. Nous fournissons un modèle théorique et des preuves empiriques pour appuyer cet argument.