The holdfast apparatus fills the posterior half of the larva; it is comprised of cytoplasmic granules called heterosomes and of about twenty collecting canals which converge at a septate chamber, the rosette. The latter opens to the exterior by a secretory appendage called the podite. My hypothesis is that, when the larva attaches to a substrate, the heterosomal contents empty into the collecting canals and are mixed in the rosette. With the aid of the podite, this secretion is applied to the gill substrate where it forms the so‐called style of the future adult. The holdfast apparatus of the adult Spirochona comprises two regions of different nature: the pseudostyle, which is the posterior part of the cell, and the style which is an extracellular secretion. The style looks like a truncated cone and adheres firmly to the substrate. The upper face of the style shows 16–18 stylonemes which are inserted in the crypts of the pseudostylar rosette. The latter corresponds to the larval rosette, and the crypts communicate with a chamber and numerous suprastylar acini, which represent the remnants of the larval collecting canals. Except for a few details, the holdfast apparatus appears to be similar among all the chonotrichs studied to date. This apparatus differs from that of the Suctoria and of the Peritricha. It has some analogies with the “mouth‐rosette” complex of the Apostomatida. Finally, the presence of a podite in a chonotrich larva is new evidence supporting a closer systematic relationship between the Chonotrichida and the Dysteriidae.
RESUME
L'appareil de fixation occupe la moitié postérieure de la larve; il est composé de granules cytoplasmiques, les hétérosomes, et d'une vingtaine de canaux collecteurs convergeant vers une chambre septée appelée rosette. Celle‐la communique avec l'extérieur par un appendice sécréteur, le podite. II est supposé que, lors de la phase d'attachement, le matériel contenu dans les hétérosomes se vide dans les canaux collecteurs et se mélange dans la rosette, puis, grâce au podite, est appliqué sur la branchie où il forme le pied ou style du futur adulte. L'appareil de fixation de l'adulte comprend donc deux parties de nature différentes: le pseudostyle, c'est‐à‐dire la région postérieure du corps cellulaire, et le style, une sécrétion extracellulaire. Celui‐ci forme une masse tronconique intimement fixée au substrat. Sur sa face supérieure, le style porte 16–18 stylonèmes enserrés dans les cryptes de la rosette pseudostylaire. Celle‐ci correspond à la rosette larvaire, et les cryptes communiquent avec une chambre et des acini suprastylaires, eux‐mêmes vestiges des canaux collecteurs larvaires. A quelques détails près, il semble bien que l'appareil de fixation des Chonotriches actuellement étudiés soit construit sur le même type. Cet appareil de fixation est différent de celui des Suctoria et des Peritricha; il présente peut‐être quelques similitudes avec le complexe “bouche‐rosette” des Apostomatida. Enfin, la présence d'un podite chez une larve de Chonotriche est un argum...