Prevention and treatment research for pathological gambling suggests that knowledge of statistics and probabilities (SP) improves decisions related to gambling. As such, it is expected that people who understand SP concepts will be more protected from excessive gambling. Laboratory studies nevertheless reveal longer gambling times and behaviours that defy a good understanding of SP in this population, similar to the behaviours of people without this knowledge. Are these behaviours reflected in the gambling habits of people with knowledge of SP when they choose to gamble in their personal lives? Seventy-four university students, divided into two groups based on their knowledge of SP, were questioned about their gambling behaviours and problems. The results show that the participants gamble very little and have few gambling problems, whether or not they have SP knowledge. The paper discusses the modest contribution of SP knowledge to gambling behaviour in the university population and the effect of other variables that could help discriminate between individuals in terms of their knowledge of SP and their gambling behaviours.RésuméLa recherche en prévention et en traitement du jeu d’argent pathologique suppose que la connaissance des statistiques et des probabilités (SP) améliore les prises de décision menant à la participation à des jeux de hasard et d’argent (JHA). Il est dès lors attendu que les gens maîtrisant les notions de SP soient davantage protégés des excès au jeu. Or, des études réalisées en laboratoire rapportent de plus longues durées de jeu et des comportements de jeu défiant une bonne compréhension des SP parmi cette population, similaires à ceux qui n’ont pas ces connaissances. Est-ce que ces comportements se reflètent dans les habitudes de jeu des personnes maitrisant les SP, lorsqu’elles choisissent de jouer dans leur vie personnelle? Soixante-quatorze universitaires répartis en deux groupes selon leur maîtrise des SP ont été sondés sur leurs comportements et problèmes de jeu. Les résultats montrent que les participants jouent peu et éprouvent peu de problèmes de jeu, qu’ils possèdent les connaissances en SP ou non. L’apport modéré de la connaissance des SP sur les comportements de jeu auprès d’une population universitaire déjà fortement scolarisée, ainsi que l’effet d’autres variables pouvant aider à discriminer les individus quant à leur maîtrise des SP et leurs comportements de jeu sont discutés dans cette étude.