“…Les choix résidentiels, notamment le choix du logement, du quartier ou encore du statut d'occupation, ont été largement étudiés tant par des géographes que par des sociologues ou des économistes, que ce soit en termes de déterminants financiers, familiaux, professionnels ou spatiaux. L'âge et les parcours de vie (Da Cunha et Both, 2004), le profil sociodémographique (Debroux, 2011(Debroux, , 2013, mais aussi les modes de vie (Thomas et Pattaroni, 2012 ;Thomas, 2016) interviennent fortement. Certaines logiques spécifiques contribuant à expliquer les choix résidentiels ont été plus particulièrement mises en évidence par différents auteurs, comme les logiques professionnelles (Korsu, 2010 ;Vignal, 2005), les stratégies de scolarisation des enfants (Van Zanten, 2009 ou les logiques d'accession à la propriété (Driant, 2011(Driant, , 2013Cusin, 2012) mais ces logiques ne sont, pour la plupart, pas mobilisées par les populations vivant dans une structure d'hébergement pour adultes handicapés, celles-ci ne travaillant pas, n'ayant pas d'enfants vivant avec elles et n'étant pas propriétaires.…”