Story Maps & Co. Un état de l’art de la cartographie des récits sur Internet

Des choix photographiques comme révélateur d’un ressenti en espace urbain

“…Un numéro thématique de la revue Mappemonde a été consacré à ces outils de storymaps. Caquard et Joliveau (2017) y soulignent que, "de prime abord, récit et carte semblent en opposition directe", et pourtant le texte s'illustre souvent parfaitement d'un contexte cartographique, surtout s'il est augmenté de photographies ou de dessins (cf. les carnets de voyages).…”

“…les travaux de Di Méo ou E. Bailly), elle l'a peu fait directement sur les espaces verts et leur importance en milieu urbain. "Alors qu'il est désormais relativement simple d'utiliser ces outils [de storymap] pour représenter les différents lieux associés à des récits […], il devient plus compliqué de cartographier les émotions, les perceptions, les peurs et les joies ressentis durant ces trajets" (Caquard, Dimitrovas, 2017). Comment, alors, mesurer ces ressentis ?…”

NAMO Géoweb

“…Le géoweb renforce l'intérêt d'un cheminement narratif, depuis un récit dans le temps et l'espace : l'association dynamique de différentes vues (de la carte, de textes et d'autres produits multimédias) peut s'organiser comme un déroulement d'informations. Les éléments associés sont coordonnés à la vue cartographique principale affichée (Caquard et Dimitrovas, 2017). Le projet « Lost Rivers Walks » 7 est un exemple de l'intérêt des cartes narratives pour aborder la question des relations entre les aspects anthropiques et environnementaux d'un territoire.…”

L’emprise portuaire du Grand Port Maritime de Guadeloupe, d’hier à aujourd’hui : apports de la cartographie dynamique géohistorique

“…Comme la plupart des logiciels ne prennent pas en compte ce composé, ou alors de manière très limitée (Gregory, 2002), divers moyens doivent être mis en place afin d'inclure la temporalité dans les cartes et les faire évoluer vers plus d'interactivité et de dynamisme : animations, vidéos, frises chronologiques, phases temporelles cycliques ou linéaires, à des pas de temps variés. Parmi l'offre disponible sur Internet (Caquard et Dimitrovas, 2017), nous avons opté pour l'application « Story Maps » proposée depuis 2012 par la société ESRI 14 , qui présente des fonctionnalités variées sous une forme ergonomique. Elle nous a permis de produire une cartographie animée à temps linéaire avec un enregistrement irrégulier, qui correspond aux principaux événements de l'évolution de l'emprise portuaire que nous avons identifiés.…”