“…Enfin, la majorité des chercheurs évaluent les compétences sociales à partir des jugements de l'entourage social, soit sous la forme de mesures sociométriques classiques (expressions d'affection ou de rejet, choix de parte naire, mesures de popularité) ou d'échelles plus spécifiques (qui dans le groupe coopère le plus, est bon camarade, menace les autres ou initie les conflits ; voir, e.g. Feldman et al, 1990;Gottman et al, 1975;Green et al, 1980;Wentzel, 1991bWentzel, , 1993Wentzel & Cadwell, 1997). Ainsi, dans la plupart des recherches, la compétence sociale est inférée à partir des jugements de sympathie ou d'approbation sociale : conçue comme la capacité à engendrer des jugements favorables, la question des compétences sociales correspond bien, en miroir, à celle du jugement social selon que l'on aborde la question prioritairement sous l'angle de la source ou sous l'angle de la cible du jugement.…”