Social capital and economic outcomes for immigrants and ethnic minorities

Abstract

The ambiguities of"social capital"can be clarified by reformulating it as a groupbased resource derived from social relations, the effectiveness of which is contingent upon the extensity and intensity of social ties and the group's resources, and the creation of which may involve a potential cost to an individual. This paper reviews the literature on immigrants and ethnic nzinorities to see how ethnic attachment as a form of social capital has affected the economic well-being of immigrants and nzinorities, and refines &e concept of sociaI capital. Studies of"ethnic attachment" and of the"ethnic mobility trap"have stressed the"penalty" of ethnic ties and affiniO/. However, studies on the ethnic enclave economy and transnational comnzunities have attributed the prosperity of the enclave economy and the economic success of sonze ethnic diasporas to ethnic networks. The paper concludes that social capital can be enabling for individuals and groups, subject to the level of other forms of capital present. But social capital cannot replace other for~ns of capital to produce unrealistic outcomes beyond the nzaterial limits of its contextual boundaries. Thus, social capital is a useful concept, not as a universal virtue, but as a situation-based capacity bounded in specific social and class contexts. Les anzbiguitds du capital social peuvent ~tre clarifides en le reformulant en tant que source ddrivde des relations sociales dont l'efficacitd ddpend de l' extensitd et l'intensitd des liens sociaux et des ressources du groupe et dont la crdation peut entrafner un cofit potentiel pour un individu. D'une part, cet article ptvpose une critique de la litt&ature sur les inznzigrants et les minoritds ethniques afin de voir comment l'attachenzent ethnique en tant que fornze de capital social a touchd le bien-~tre des immigrants et des minoritds; et d'autre part, l'article cherche h raffiner le concept de capital social. Des dtudes portant sur l'attachement et le pibge de la mobilitd ethnique ont accentual la " pdnalisation'associde aux liens ethniques. Cependant, les ~;tudes sur l'dconomie de l'enclave ethnique et les comnzunautds transnationales ont attribud h des rdseaux ethniques la prosp&itd et le succbs dconomique de certaines diasporas. Cet article en conclut que le capital social peut reprdsenter une capacitd habilitante pour les individus et les groupes, selon le niveau des autres formes de capital social prdsent. Mais le capital social ne peut pas remplacer d'autres formes de capital pour donner des rdsultats irrdalisables au-delh des linzites matdrielles de ses frontibres contextuelles. Le capital social est un concept utile, non pas en tant que vertu universelle, nzais conzme situation de base encadrde dans un contexte spdc!fique de classes sociales.

stratégies de développement du capital social des personnes immigrantes du Lac-Saint-Jean :

“…Burt (1998) (Alonso, 1998;Elbaz, 2003;Li, 2004). Ces facteurs mènent, entre autres, à des emplois sous-qualifiés et de moins bonnes conditions salariales.…”

“…Il est également constaté que la famille sert de refuge pour ces femmes (Cardu & Sanschagrin, 2002;Bustos-Foglia, 2008 Le capital social est un volet de cette intégration. Selon les études faites à ce sujet (Jean, 2007;Lin 2000;Li, 2004) Ainsi, selon les auteurs consultés à ce sujet (CSF, 2005b;. Gauvreau, 2009;Labourie-Racape, 2002;Massé et al, 2002;Roll, 2003;SCF, 2007) …”

Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociaux

“…Dans le prolongement de la théorie des réseaux sociaux, la thèse du « capital social », développée par Bourdieu (1980) et popularisée par Putnam (2000), avance en effet que la participation des immigrants aux réseaux de la communauté ethnique augmente leur capacité à bâtir des relations et renforce la cohésion générale de la communauté (Lemieux, 2000). Li (2004) se réfère au capital social comme « une forme de ressource accessible » du fait de l'affiliation à un groupe. Cette « ressource » dépend de la vigueur et de l'étendue des liens sociaux au sein d'un groupe.…”

“…Si les immigrants disposent souvent d'un riche capital de fusion, leur capital de rapprochement est néanmoins beaucoup moins nanti. Pourtant, c'est précisément ce dernier type de capital social qui permet de sortir les personnes immigrantes de ce que Li (2004) appelle « l'enclave ethnique » en ouvrant des nouvelles possibilités sur le marché du travail.…”

“…Au plan théorique, nous partons d'une remise en cause de l'hypothèse d'information parfaite (Akerlof, 1970), en appréhendant l'information comme un bien d'expérience (Thépaut, 2006). Notre analyse reposera principalement sur l'approche des réseaux sociaux et du capital social (Granovetter, 1973(Granovetter, , 1985Potter, 1999;Bourdieu, 1980, Mercklé, 2004Li, 2004). Les études analysant l'impact du capital social sur l'intégration socioprofessionnelle focalisent surtout sur les caractéristiques structurales des réseaux d'information et non sur la qualité des relations elles-mêmes (Monge et Contractor, 2000).…”