Les verbes être et faire apparaissent depuis quelque temps à l’initiale de scènes qui recréent par la parole et/ou la (mimo)gestualité, des attitudes, des comportements ou des actions, passés ou imaginés par le locuteur. Être et faire sont alors souvent suivis, en français québécois « jeune », du déictique là (cf. X est là ) et du marqueur comparatif comme (cf. X est comme / X fait comme ). La présente étude cherche à déterminer le statut phraséologique des séquences complexes (au plan syntagmatique) ainsi formées. Pour ce faire, la typologie des phrasèmes élaborée en différentes phases par I. Mel’čuk est mise à contribution (Mel’čuk 2013, 2015, [2011] 2017).