2018
DOI: 10.4000/developpementdurable.12163
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Retracer les temporalités d’une forêt emmurée

Abstract: Retracer les temporalités d'une forêt emmurée Le Domaine national de Chambord, les limites d'un exemple bien documenté Tracing the temporalities of a walled forest The national property of Chambord, the limits of a well-documented example Amélie Robert et Sylvie Servain Les auteurs tiennent à remercier les relecteurs qui, par la pertinence de leurs remarques, ont contribué à la qualité de cet article. Ils souhaitent aussi témoigner leur gratitude au Domaine national de Chambord et son personnel pour l'accueil,… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...

Citation Types

0
0
0
1

Year Published

2022
2022
2022
2022

Publication Types

Select...
1

Relationship

0
1

Authors

Journals

citations
Cited by 1 publication
(1 citation statement)
references
References 16 publications
0
0
0
1
Order By: Relevance
“…11 Les années 1990, puis 2000 sont plus denses en travaux sur les spatialités des forêts françaises et leurs acteurs, en géographie comme dans le reste des sciences sociales. Les chantiers sont multiples : à la poursuite d'études de biogéographie régionale (Da Lage, 1995 ; Amat, 1999) s'ajoutent les apports théoriques de l'écologie du paysage (Linglart et Blandin, 2006 ;Robert et Servain, 2018) ; l'aménagement forestier est informé historiquement (Arnould, 2002) et la forêt privée se voit enfin abordée (Marty, 2004) ; aussi, les organisations institutionnelle et spatiale deviennent de véritables objets d'étude, de l'échelle locale propre à une Charte forestière de territoire (CFT) (Candau et Deuffic, 2009) ou à celle d'un Parc naturel régional (PNR) (Tillier, 2011), jusqu'à l'échelle européenne (Degron, 2009). Alors, on s'attache autant à la forêt comme ressource et à la mobilisation de bois-énergie (Avocat et al, 2011 ;Evrard et Poinsot, 2013 ;Tabourdeau, 2014 ;Dehez et Banos, 2017) qu'à la forêt comme espace prophylactique aux fonctions récréatives (Papillon et Dodier, 2011), ou encore à sa patrimonialisation pour des raisons esthétiques (Kalaora, 1983), économiques ou identitaires (Pottier, 2014 ;Cazals et al, 2013).…”
unclassified
“…11 Les années 1990, puis 2000 sont plus denses en travaux sur les spatialités des forêts françaises et leurs acteurs, en géographie comme dans le reste des sciences sociales. Les chantiers sont multiples : à la poursuite d'études de biogéographie régionale (Da Lage, 1995 ; Amat, 1999) s'ajoutent les apports théoriques de l'écologie du paysage (Linglart et Blandin, 2006 ;Robert et Servain, 2018) ; l'aménagement forestier est informé historiquement (Arnould, 2002) et la forêt privée se voit enfin abordée (Marty, 2004) ; aussi, les organisations institutionnelle et spatiale deviennent de véritables objets d'étude, de l'échelle locale propre à une Charte forestière de territoire (CFT) (Candau et Deuffic, 2009) ou à celle d'un Parc naturel régional (PNR) (Tillier, 2011), jusqu'à l'échelle européenne (Degron, 2009). Alors, on s'attache autant à la forêt comme ressource et à la mobilisation de bois-énergie (Avocat et al, 2011 ;Evrard et Poinsot, 2013 ;Tabourdeau, 2014 ;Dehez et Banos, 2017) qu'à la forêt comme espace prophylactique aux fonctions récréatives (Papillon et Dodier, 2011), ou encore à sa patrimonialisation pour des raisons esthétiques (Kalaora, 1983), économiques ou identitaires (Pottier, 2014 ;Cazals et al, 2013).…”
unclassified