“…Alors que la conception « naïve » des faits qui s'impose dans la presse de masse au tournant du XX e siècle admet paradoxalement une certaine subjectivité du journaliste reporter, machine neutre à retranscrire ce qu'il perçoit 22 , c'est avec le tournant vers un positivisme plus procédural, accompli tardivement et partiellement dans de nombreux secteurs d'activité médiatique comme la télévision, que s'impose l'idée selon laquelle le journaliste doit être un enregistreur impartial d'interprétations divergentes sur la réalité 19 Mis en italique par nous. 20 R. Vion, 2001, « Effacement énonciatif et stratégies discursives », in : M. De Mattia, A. Joly, éds, De la syntaxe à la narratologie énonciative, Paris, Ophrys cité dans (Rabatel, 2004). On trouvera une autre application de cette notion à des corpus de presse dans Rabatel (2006).…”