Growth and physiology of layers versus naturally established seedlings of boreal black spruce (Picea mariana (Mill.) BSP) were compared 15 years after a cutover in Quebec. During the first 8 years, height growth of seedlings was greater than that of layers, averaging 10.4 and 7.0 cm/year, respectively. For the last 5 years, annual height growth of layers and seedlings did not differ (25 cm/year; p > 0.05). Over the entire 15-year period, total height growth of seedlings (251 cm) was greater than that of layers (220 cm), although total height did not differ (p > 0.05) over the last 6 years. During the 15th growing season, there were no differences (p > 0.05) for predawn shoot water potential, stomatal conductance, net photosynthesis, intercellular to ambient CO 2 ratio, water use efficiency, and hydraulic conductance between layers and seedlings. For diurnal shoot water potential, seedlings showed slightly less stress than layers on two of the four sampling dates. Thus, in the first few years following the cutover, the slower growth observed for layers indicated that they had a longer acclimation period following the cutover. Afterwards, similar height growth, total height, and physiological characteristics of the two regeneration types indicated that layers can perform as well as naturally established seedlings.Résumé : La croissance et la physiologie de marcottes et de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) naturellement établis ont été comparées 15 ans après coupe au Québec. Au cours des 8 premières saisons de croissance, la croissance en hauteur des semis était plus élevée que celle des marcottes, atteignant respectivement 10,4 et 7,0 cm/année. Au cours des 5 dernières années, la croissance annuelle en hauteur des marcottes et celle des semis n'étaient pas significativement différentes (25 cm/année; p > 0,05). La croissance totale en hauteur des semis (251 cm), au cours de ces 15 années, a été supérieure à celle des marcottes (220 cm), bien que la hauteur totale des deux types de régénération ait été similaire (p > 0.05) au cours des 6 dernières années. Au cours de la 15 e saison de croissance, aucune différence significative (p > 0.05) n'a été observée entre les marcottes et les semis quant au potentiel hydrique pré-aube de la pousse, à la conductance stomatique, à la photosynthèse nette, au ratio du CO 2 intercellulaire versus ambiant, à l'efficacité d'utilisation de l'eau ainsi qu'à la conductance hydraulique. Toutefois, les semis ont démontré un stress hydrique diurne légèrement plus faible que les marcottes au cours de deux des quatre journées d'échantillonnage. Ainsi, la croissance plus faible des marcottes comparativement à celle des semis, pendant quelques années suivant la coupe, indique que celles-ci ont besoin d'une période relativement longue d'acclimatation. Par la suite, des croissances en hauteur, des hauteurs totales et des propriétés physiologiques similaires observées pour les deux types de régénération indiquent que les marcottes peuvent performer aussi bien que les semis naturel...